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la Lettre de l'APEV N°55 mars/avrl 2013

Lettre N°55 mars / avril 2013





Procès en appel pour les meurtriers d'Abdelkrim Kébir

Dans la nuit du 5 août 1999, Abdelkrim Kébir décédait à la Playa Del Oro en Espagne, battu à mort, non loin d’un dancing. Il fut pris à partie lors d’une rixe entre «Lyonnais » et « Parisiens » venus passer quelques jours de détente au soleil. 11 ans de procédure, quatre juges d’instruction, un dossier qui s’enlise…
Le 11 décembre 2012 la justice française condamnait les coupables à
5 ans d’emprisonnement dont 4 ans avec sursis pour non-assistance à personne en danger. Le fait que la victime soit décédée des suites de ces blessures n’est pas pris en compte dans le jugement. Le jugement en appel, rendu le 21 février 2013, a confirmé la position prise en 2012 : deux des coupables ont été condamnés à 3 ans d’emprisonnement avec sursis et les 4 autres ont été relaxés.
Thérèse Deleuze, responsable de l’Antenne de Lyon, Danièle et Tonio Castro, responsables de l’Antenne d’Isère étaient aux côtés des familles lors du jugement en appel.
L’APEV a soutenu la famille durant ces (trop) longues années, écrivant aux Gardes des Sceaux successifs pour qu’un procès puisse enfin rendre justice à Abdelkrim et à sa famille.
L’APEV mène de nombreuses actions auprès du Ministère de la Justice pour lutter contre les lenteurs de la justice, dommageables aux familles, et dont les conséquences collatérales n’épargnent aucune des parties, victimes ou coupables.

20 années d’attente pour obtenir justice

Le verdict est tombé le 25 janvier 2013. Eric GOUDARD est condamné à perpétuité, sans période de sûreté, pour le viol et le meurtre de Delphine ROUSSEL commis en mai 1994, dans un bois entre Groslay et Deuil la Barre. Victime d’un AVC en 2004, opposant les défaillances de sa mémoire aux questions sur les circonstances dans lesquelles les actes ont été commis, GOUDARD a néanmoins été convaincu de simulation par l’expert neurologue, le docteur CHEDRU qui, emportant la conviction de la Cour d’Assises, a ainsi permis que  justice soit rendue à Delphine et à sa famille.
Au cours du procès, toujours éprouvant pour les proches de la victime, l’APEV représentée par Marc CALIAROS était à l’écoute des parents de Delphine. Mais peut-on parler de réparation pour les parents de la jeune étudiante alors âgée de 23 ans ? Il leur aura fallu attendre près de 20 ans pour qu’enfin cet assassinat connaisse son épilogue. L’APEV, aux côtés de la famille durant toutes ces années, lui a apporté  son soutien moral et, aussi et surtout, a permis la relance de l’enquête en 2008. Le dossier a pu bénéficier des dernières avancées techniques en matière d’ADN et les nouvelles expertises des scellés, heureusement conservés, ont permis d’établir formellement en 2010 la culpabilité du suspect. Ceci grâce à un ADN prélevé il y a quelques années, à l’occasion d’une agression crapuleuse commise par GOUDARD sur une personne âgée.
Encore une fois, il s’agit de récidive. Le meurtrier avait commis un précédent viol en janvier 1981, mais de quel suivi avait-il fait l’objet ?

Affaire Fourniret

Nouveau rebondissement dans cette affaire hors normes. Michel Fourniret et sa compagne Monique Olivier seront jugés aux assises de Charleville-Mézières pour l’assassinat de Farida Hammiche et pour recel de vol avec armes. Michel Fourniret croise le chemin du « gang des postiches » à Fleuris-Mérogis. Farida Hammiche, complice d’un instant, l’a payé de sa vie. Suspectée de « trahison » lors de la recherche du butin de ce gang, elle sera exécutée par le couple en avril 1988. Selon un arrêt de la cour d’appel de Versailles rendu en juin 2011, ce crime n’est pas prescrit.

Notre mémoire va à toutes les victimes de Michel Fourniret et de Monique Olivier. L’APEV s’était constituée partie civile aux côtés des familles, dont certaines s’étaient adressées à notre association depuis de nombreuses années.
Nous ne les oublions pas.


22 février 2013
Journée Européenne des Victimes




Le 22 février 2013, comme chaque année, l’ANPRV (Association Nationale Pour   la Reconnaissance des Victimes) a organisé un grand rassemblement lors de la journée européenne des victimes.
Le village des associations s'est tenu de 10 heures à 18 heures place Louis Lépine dans le 4ème arrondissement de Paris, face au Palais de Justice. Il a accueilli de nombreux participants malgré le froid qui sévissait. Le lâcher de ballons à 13 heures fut l’occasion de s’unir par la pensée à toutes les victimes. L’APEV disposait comme chaque année d’un stand. Parents et bénévoles de l’association ont pu rencontrer des familles intéressées par nos actions, mais également être à l'écoute de victimes qui souhaitaient partager leur émotion.
Plusieurs personnalités ont fait le tour de stands, venant à la rencontre des différentes associations. Nous avons ainsi pu rencontrer Bernard Boucault, Préfet de Police de Paris,  Claude Baland, Directeur Général de la Police Nationale, François Molins, Procureur Général de Paris, Frédéric Péchenard, délégué interministériel à la sécurité routière, Jean Jacques Herlem, sous directeur de la Police Judiciaire de Paris, Fatima Lalem et Myriam El Khomry, Maires Adjointes à la ville de Paris.


Erreur de procédure ?

Le jeudi 27 février 2013, dix hommes soupçonnés de trafic de cannabis sont remis en liberté. Ils étaient en détention depuis plusieurs mois. Cette arrestation avait permis de mettre fin entre 2010 et 2011 à la main mise des trafiquants sur le quartier de Boullereaux à Champigny sur Marne. Le juge d’instruction commet une erreur de procédure : il prend une ordonnance de maintien en détention deux jours après avoir pris une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel. Erreur purement administrative. La Présidente de la Chambre doit remettre les prévenus en liberté. Pourtant certains risquaient des peines de prison allant jusqu’à 20 ans.
Aucun contrôle possible sur les risques de fuite. Le procureur de Créteil promet des réquisitions lourdes, assorties de mandats de dépôts et de mandats d’arrêts pour ceux qui ne se présenteront pas. Mais seront-ils présents à leur procès en avril 2013 ? Ne soyons pas naïfs.

Comment, pour des raisons administratives, peut-on admettre la remise en liberté de criminels ?
Rappelons la proposition de l’APEV envoyée aux candidats à l’élection présidentielle: « L’APEV demande la modification de la notion « d’erreur de procédure » toujours favorable au criminel, au mépris de la vérité et de la protection de la société. »


L'APEV dans les média

  • A l’occasion de la date anniversaire de la disparition d’Estelle Mouzin, la presse du 9 janvier 2013 est revenue sur les faits. En particulier : Vosges-Matin, l’Est Républicain, le Républicain Lorrain, l’Alsace, le Dauphiné, le Journal, le Bien Public…. L’APEV y est présentée comme l’association qui a porté la mise en place du dispositif Alerte-Enlèvement, et  insiste sur « l’importance de la rapidité de mise en œuvre de ce dispositif ».
  • La revue « la Réforme » du 28 février 2013, traitant de la conférence de consensus, rappelle la position de l’APEV concernant l’importance de la réinsertion dans la lutte contre la récidive.
  •  Interventions de Marie-José et Alain Boulay sur les ondes de RTL et de RFI, à propos de la conférence de consensus et de la justice restaurative.
  • Dans le numéro hors série de février/mars 2013 du journal « 100% Vrai », l’APEV insiste sur la possibilité donnée aux proches d’une personne majeure disparue de recourir à un important dispositif : la RIF (recherche dans l’intérêt des familles).
  • Le numéro « le passe murailles » de mars/avril 2013 (Publication du GENEPI), consacré aux victimes, revient sur les mesures proposées par la conférence de consensus. Différents entretiens avec les associations d’aide aux victimes de l’INAVEM, et l’interview d’Alain Boulay sur les missions et les propositions de l’APEV.




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