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Aide aux Parents d'Enfants Victimes

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La Lettre de l'APEV numéro 64 - octobre 2015
Lettre n°64 - octobre 2015

 

 
Lettre d'information de l'association de l'Aide aux Parents d'Enfants Victimes
 



  
  
  
 

 
La vérité pour Nathalie...

 
 
La justice relance l’enquête sur la disparition de Nathalie Mazot, 14 ans, disparue il y a 33 ans.

Le 6 novembre 1982, Nathalie quittait le domicile de sa mère, pour se rendre par l’autobus chez sa sœur aînée, Evelyne (19 ans), qui travaillait dans un établissement de nuit dans le quartier Saint-Paul à Lyon. Madame GUYOT, mère des deux filles, ne l’a jamais revue. Evelyne racontait alors à sa mère que Nathalie n’était jamais arrivée chez elle.

Le 5 janvier 1983, deux mois plus tard, Evelyne ira faire l’acquisition d’un pistolet chez un armurier et se suicidera à son domicile. Madame GUYOT se rendra dans son appartement et y trouvera les vêtements que Nathalie portait au jour de sa disparition.
La justice n’a jamais fait le lien entre la disparition de Nathalie et le suicide de sa sœur. Elle classe l’affaire en « simple fugue », sans se poser plus de questions.

En 2004, la maman de Nathalie s’adresse à l’APEV qui diffusera la photo de Nathalie sur ses affiches de recherche et sur son site internet.
L’APEV adresse une note au parquet et aux enquêteurs mettant en lumière les points obscurs du dossier. En 2009, une enquête pour enlèvement et séquestration est enfin ouverte ; mais le dossier est refermé en avril 2014 sans aller au bout des recherches.

Madame GUYOT n’abandonne pas et continue inlassablement ses démarches …

Enfin, au mois de juin 2015, la justice ordonne des « vérifications supplémentaires » dans la cave d’un bar du Vieux Lyon où pourrait avoir été enterrée Nathalie, comme le réclamaient la mère de la jeune fille et sa nouvelle avocate.
La cour a estimé qu’il convenait « de procéder à tout acte qui serait susceptible de favoriser l’identification du ou des auteurs d’infraction d’enlèvement ou séquestration de mineur ».

« C’est un énorme soulagement pour moi ! Au moins on aura été jusqu’au bout », a déclaré la maman de Nathalie.
Avec elle, nous espérons enfin connaître la vérité sur ce qui est arrivé à sa fille Nathalie.

* De nombreux journaux nationaux et régionaux dont le quotidien lyonnais Le Progrès ont consacré un long article sur cette disparition, l’intervention de l’APEV et ce nouveau rebondissement.

* Le 16 septembre, le Président de l’APEV a participé, aux côtés de Madame Guyot, à l’émission « L’Heure du Crime » sur RTL présentée par Jacques Pradel.

 
... et pour Muriel


Le 14 avril 1993, en milieu de journée, Muriel THERON, 17 ans, était violée et étranglée en rentrant du lycée dans le 4ème arrondissement de LYON. L’enquête de Police et l’instruction qui l‘a suivie se sont avérées vaines. Le juge d’instruction saisi du dossier a rendu une ordonnance de non-lieu le 22 mai 2012.
Le père de la victime, qui s’était rapproché de l’APEV dès l’agression de sa fille, a demandé au Procureur de la République de LYON de lui fournir la copie du dossier d’instruction pour soumettre ce dernier à la relecture de l’association, comme cela s’est déjà pratiqué en d’autres occasions.
Après avoir essuyé un premier refus, Monsieur THERON a pu renouveler sa demande le 19 novembre 2013 avec le soutien d’un policier à la retraite, bénévole au sein du groupe des “vétérans“ de l’APEV. Il n’a pu obtenir aujourd’hui la copie du dossier, mais après les relances renouvelées auprès du Parquet par le “vétéran” lyonnais, une nouvelle information judiciaire vient d’être rouverte par le procureur, de nouvelles investigations vont donc être menées.

L’agresseur de Muriel va-t-il enfin être identifié et jugé ?

 
Les “vétérans” de l’APEV

Depuis 2001, des policiers et des gendarmes à la retraite sont bénévoles à l’APEV pour apporter leur compétence technique à l’association, soutenir les familles et les accompagner dans leurs démarches. Ils se sont baptisés familièrement “les vétérans”. Le groupe se compose aujourd’hui de 35 personnes, tous officiers de police judiciaire.

En relisant, d’un œil neuf, les dossiers de meurtres d’enfant non élucidés après de nombreuses années, ceux-ci ont permis la réouverture d’une vingtaine de dossiers d’instruction, et l’arrestation de plusieurs criminels. L’APEV travaille en liaison avec l’Office central du Ministère de la Justice, le parquet et les avocats des familles.
La relance de l’enquête pour Nathalie et pour Muriel est un nouveau succès à mettre à leur actif.

Suite à un long article du journal Le Progrès de Lyon sur les actions de l’APEV et la reprise de l’enquête du meurtre de Muriel Théron, de nombreux médias se sont intéressés au travail de l’APEV pour la réouverture des enquêtes de crimes non élucidés (les cold case) : Le Progrès de Lyon, le journal local Lyon Capitale, Europe 1, M6, RTL, FR3 Lyon, …
 

 
« Alice Beaupère, contre la violence et pour le respect de la vie »

Alice BEAUPERE avait 15 ans lorsqu'elle a été agressée mortellement le 3 juin 2002 par un de ses camarades d'école. En son souvenir et pour s'aider à se reconstruire, ses parents entourés de nombreux soutiens amicaux et familiaux ont créé l'association « Alice Beaupère, contre la violence et pour le respect de la vie ».
Après plus de 10 années d'existence, et de multiples actions de prévention en milieu scolaire, cette association a mis fin a son activité. Elle a décidé de faire don de 1500 € à l'APEV, qui a soutenu Monsieur et Madame Beaupère en ces moments difficiles, et dont ils sont restés proches.
Nous les remercions vivement pour ce geste généreux, particulièrement appréciable à une époque où les subventions aux associations se font de plus en plus rares.
L'APEV aura à cœur de consacrer cette somme à ses actions de soutien aux familles.


 

 
Lenteurs de la justice


L'actualité met régulièrement en lumière des faits liés à la lenteur de la justice. Dernièrement, deux personnes pourtant déjà condamnées en 1ère instance de Cour d'Assises ont été remises en liberté, la date de leur procès en appel n'étant toujours pas fixée après plusieurs mois, voire plusieurs années : l'une condamnée, en avril 2014, à 30 ans de réclusion à Grenoble pour le meurtre de son mari ; l'autre condamnée, en 2011, à 20 ans de prison à Bobigny pour le meurtre d'un policier.

Défaut d’organisation ou défaut de moyens ? Certainement les deux.
Ces affaires sont en tout cas l’occasion de rappeler un certain nombre de réalités, contre lesquelles l’APEV milite depuis de nombreuses années :
- la remise en liberté de criminels en attente de jugement, pour non-respect de délais «raisonnables»,
- la remise en liberté de criminels pour erreur de procédure au mépris de la vérité,
- l’allongement des délais d’audiencement du procès dès lors que la personne mise en examen n’est pas incarcérée, (situation plusieurs fois rencontrée parmi les familles que nous soutenons),

Espérons que l’émergence de tels dysfonctionnements provoquera une prise de conscience salutaire de nos concitoyens et de leurs représentants politiques pour doter la Justice de l’ensemble des moyens qui lui sont nécessaires pour assumer son rôle dans le respect des victimes.

 

 

Interventions de l’APEV

L’APEV a de nouveau été sollicitée par le Centre de Formation de la Police Nationale de Lyon, le 18 septembre, lors du stage « disparitions inquiétantes de personnes » (Intervenant : Alain Boulay).

 

 
Nouveau site internet pour l’aide à l’enfance

 
 
La Fondation pour l’Enfance a mis en ligne le 21 septembre dernier un portail pour faire connaître les dispositifs téléphoniques d’aide à l’enfance et à la parentalité. Le site permet de se repérer parmi les neuf numéros existants dont

- le 119 - Allô Enfance en danger,

- et le 116 000 Enfants disparus.


Pour plus d'infos : www.numeros-aide-enfance.fr

 

 
 




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