APEV

Aide aux Parents d'Enfants Victimes

Aide aux Parents d'Enfants Victimes - 3, rue Edouard Branly 92130 Issy-les-Moulineaux - Tel: 01-46-48-35-94 - contact@apev.org

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Historique de l'association

 

Historique de l'Association

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Delphine, Sabine, Yannis, Cécile, ces enfants innocents assassinés ou disparus sont à l'origine de la création de l'APEV. Pour faire entendre nos voix, nous, leurs parents, avons décidé de nous regrouper au sein d'une association.

L'APEV regroupe aujourd'hui plus de 200 familles dont un enfant a été assassiné ou a disparu.

 

La première demande des familles est de connaître la vérité, savoir ce qui est arrivé, que le coupable soit découvert et qu'il soit jugé. C'est un besoin de justice, et non un besoin de vengeance. A l'APEV, nous désirons donner la parole aux parents, les aider à se réinsérer dans la vie et leur redonner un rôle majeur dans le processus judiciaire.

Association de victimes, nous n'avons pas la prétention de nous substituer à des organismes plus structurés, composés de professionnels. Nous voulons être force de propositions, à partir de notre vécu face à la Justice. Nous initialisons des actions, en espérant que des structures plus officielles prennent ensuite le relais.

Nos actions sont orientées selon 4 axes :

  • l'accompagnement des parents,
  • la lutte contre les agressions sexuelles
  • La recherche des enfants disparus
  • Et la défense du droit des victimes
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Si votre enfant disparaît ...

 

Si votre enfant disparaît

 

 

 

1/ Essayez de garder votre calme, vous serez plus efficace. Demandez à quelqu’un de votre entourage de vous accompagner.

 

 

2/ Appelez vos proches, votre famille, vos amis, vos voisins, l’école et toutes les personnes qui pourraient savoir où votre enfant se trouve.

 

 

3/ Signalez rapidement la disparition au commissariat de police ou à la Gendarmerie la plus proche. Bien qu’il puisse s'avérer utile de faire des recherches personnelles, tout délai peut être nuisible au travail des policiers.

Fournissez les indications suivantes

·      Description de l'enfant : âge, taille, poids, sexe, couleur des cheveux, couleur des yeux, détails particuliers, lunettes ou bijoux, autres objets personnels, vêtements portés lors du dernier contact, …

·       Liste des effets personnels qu'il avait avec lui : téléphone portable, carte d’identité, argent, carte de crédit, …

·       Endroit et heure où il a été vu pour la dernière fois, éventuellement ce qu'il faisait à ce moment-là et avec qui il était

·       Photo récente

 

N'oubliez pas de communiquer à la police tous les détails que pourraient vous communiquer les camarades d'école ou de jeu de votre enfant (voiture inconnue, personne jamais vue auparavant, etc…)

Si vous soupçonnez un enlèvement par une personne connue de vous, fournissez à la police ou à la gendarmerie le maximum d’éléments concernant cette personne

 

 

4/ Assurez une permanence téléphonique chez vous, au cas où votre enfant vous appellerait.

Mais ne donnez en aucun cas votre numéro personnel pour recueillir des témoignages (journalistes, affiches de recherche, …). La police en charge du dossier est là pour ça, ne donnez que son numéro de téléphone.

 

 

5/ Faites des recherches dans les environs.

·       A l'intérieur et l'extérieur de votre maison y compris le grenier, la cave et les éventuelles dépendances.

·       chez des membres de la famille

·       sur le parcours du retour d'école

·       chez ses amis et leur lieu de rencontre favori

·       à l'école et sur ses terrains (activités parascolaire ou extrascolaire)

·       dans les centres sportifs, les parcs et les terrains de jeux

·       dans les centres commerciaux, les boutiques

·       vers les arrêts d'autobus, dans les gares SNCF et les stations de métros proche de chez vous

 

 

6/ Vérifiez la chambre de votre enfant. Déterminez s'il manque des vêtements ou des affaires personnelles (cela pourrait évoquer une fugue) ; cherchez éventuellement un message qu'il aurait pu laisser.

Essayez de vous souvenir des situations familiales des derniers jours, un différend avec vous, un problème à l’école, ou avec ses amis…

 

 

7/ Si vous voulez participer à la recherche sur le terrain, mettez vous à la disposition des forces de police et de gendarmerie qui coordonnent les recherches.

Si vous trouvez des indices, ne les touchez pas : marquez l'endroit et avertissez immédiatement la police.

 

  

8/ Tenez un journal détaillé des personnes que vous avez contactées et des démarches que vous avez entreprises. Vous éviterez ainsi la duplication des efforts et cela vous permettra de constater les progrès de l'enquête.

 

 

9/ N’hésitez pas à contacter rapidement l’APEV ( contact@apev.org ), ou toute autre association spécialisée.

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Présentation APEV (espagnol)

Aide aux Parents d'Enfants Victimes

(Ayuda a los Padres de Niños Víctimas)

3, rue Edouard Branly

92130 Issy-les-Moulineaux

Francia

Tel/Fax : 00(33)1-46-48-35-94

 

 

La APEV fue creada en junio de 1991. Nació de la necesidad sentida por los padres de niños víctimas, necesidad de juntarse y de hacerse escuchar.

Asociación de víctimas al servicio de las víctimas, la APEV es animada únicamente por padres cuyo hijo ha sido asesinado o ha desaparecido. Hoy la asociación agrupa más de 200 familias.

La asociación intenta hacer tomar consciencia a los poderes públicos, a los investigadores y a los magistrados de las dificultades en las que las familias se encuentran, y a las que son confrontadas en su vida cotidiana y en su relación con la Justicia.

 

El acompañamiento de las familias. El contacto directo entre las familias es primordial. La APEV da a los padres la posibilidad de conocerse, reunirse, hablar, apoyarse y reconfortarse mutuamente. El primer objetivo de la asociación es apoyar y aconsejar las familias: sostén psicológico, consejos de orden jurídico y administrativo, organización de grupos para compartir y tomar la palabra, acompañamiento en los procesos penales.

 

La APEV es una fuerza de proposición. La APEV pide un mayor reconocimiento del derecho de las víctimas, la disposición o puesta en marcha de medios para la búsqueda de niños desaparecidos y para la lucha contra la pedofilia y el crimen. Esas acciones han dado sus frutos: actualmente la asociación es regularmente consultada por la comisión legislativa y participa en numerosas reuniones de trabajo con los ministerios.

 

La búsqueda de niños desaparecidos. La APEV participa activamente en la búsqueda de niños desaparecidos a través la difusión de fotos en Internet y de afiches (numerosos patrocinios), y del trabajo con una red de Oficiales de la Policía Judicial jubilados que actúan como benévolos asegurando la relación entre los investigadores y las familias.

La APEV coopera con el Centro Nacional "SOS Enfants Disparus" ("SOS Niños Desaparecidos") creada en Francia en 2004.

 

La prevención. La APEV desea poner el acento en la detección que los mismos niños pueden hacer de las situaciones potencialmente peligrosas. La APEV difunde en las escuelas documentos de prevención que han recibido la aprobación del Ministerio de Educación Nacional.

 

La sensibilización de los investigadores y de los magistrados. Con el fin de hacer comprender las expectativas de las víctimas, la APEV interviene desde hace varios años en la Escuela Nacional de la Magistratura, en los centros de formación de la Gendarmería Nacional y de la Policía, y en el medio universitario en el cuadro de diplomas de victimología. La APEV participa también en numerosos coloquios.

 

La actividad internacional. Desde su creación, la APEV se ha interesado en otros países. La asociación está en contacto con asociaciones similares en Canadá (Réseau Enfants Retour, Plaidoyer Victimes, AFPAD), en Estados Unidos (NCMEC), en el Reino Unido (NMPH), y en Bélgica (Child Focus).

 

El crimen es internacional: sólo una cooperación entre todos los países puede permitir encontrar más rápidamente a los niños desaparecidos. En este sentido, de manera natural, en 2001, la APEV se hizo parte de las asociaciones fundadoras de la Federación Europea por los Niños Desaparecidos y Sexualmente Explotados, que hoy cuenta con 19 miembros en 15 países europeos.

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La APEV es miembro de la COFRADE que vigila la aplicación y el respeto de la Convención Internacional de los Derechos del Niño en Francia.

Declarada asociación de beneficencia por orden prefectoral, la APEV es apoyada por el Ministerio de la Justicia y el Ministerio del Interior, por el Consejo Regional de Ile de France (Gran corona alrededor de París), por municipalidades, sociedades, y numerosas personalidades.

 

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Encuentre la APEV en Internet :  http://www.apev.org

 

Alain Boulay, Presidente :  alain.boulay@apev.org

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Correspondants Victimes départementaux


Correspondants Victimes


La Police et la Gendarmerie ont mis en place dans chaque département des correspondants victimes.
En cas de problème, vous pouvez les contacter.
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Annonce du décès d'un proche

Etre à l’écoute des parents d’enfants victimes, recueillir leur parole, s’en faire l’écho et agir pour une meilleure prise en compte de leur traumatisme, telle est l’une des missions que s’est fixées l’APEV : association regroupant plus de 160 familles dont un enfant a été assassiné ou a disparu.

Comment accompagner les familles dignement et humainement dans la découverte de ce qui est et restera à tout jamais inacceptable ?

Une enquête a été réalisée auprès de ces dernières, afin d’améliorer leur prise en considération par les personnes appelées à leur annoncer le décès d’un proche.

Le récit des parents nous a conduits à faire quelques propositions en vue de donner des repères et d’aider les professionnels dans leurs réflexions face à la complexité de leur tâche, lorsqu’ils doivent annoncer la mort d’un enfant.

Sous forme de livre blanc, ce document relate la douloureuse expérience de certaines familles :

  • Comment, quand et par qui ont-elles été averties ?
  • Quelle a été, à leurs yeux, la qualité du contact établi ?
  • Quelle aide leur a été proposée ?

Ce rapport se veut un élément de réflexion sur l’accueil des victimes. Le témoignage et l’expérience de chaque famille, positifs ou négatifs, doivent permettre à chacun d’examiner comment, dans son domaine, il lui est possible d’améliorer sa pratique professionnelle, afin que cette épreuve de l’annonce du décès d’un proche respecte les parents et ne les dépossède pas de leur rôle.

L’APEV propose :

  • D’adapter les modules de formation : police, gendarmerie, médecine d’urgence, municipalité, journalisme …

  • De modifier la charte d’accueil des victimes en conséquence,

  • D’établir une liste des aides de première urgence à offrir aux familles.


Le texte complet de l'étude est disponible en téléchargement. Cliquez sur le bouton droit, sélectionnez "Enregistrer la cible sous" et choisissez le répertoire de destination


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Responsables APEV
Antennes régionales

 

 

APEV
3, rue Edouard Branly
92130 Issy-les-Moulineaux
tel.: 01 46 48 35 94


Pays de LoireIle de France
Patrick MYRAN
15 rue du Bois Maurice
44980 Sainte-Luce-sur-Loire
Tel.: 02-53-78-06-56

patrick.myran@free.fr

Alain BOULAY
3 rue Edouard Branly
92130 Issy-les-Moulineaux
Tel : 01-46-48-35-94




 
 
IsèreBretagne
 
Danièle CASTRO
7, allée Gilbert Michel
Le Tonkin

38880 Autrans
Tel.: 04-76-95-33-87


Marie-Françoise KERNEC
Lan ar Bourg
22420 Le Vieux-Marché
Tel : 02 96 38 94 65

mf-lan-ar-bourg@wanadoo.fr
   

   


Conseil d'Administration :

  • Président : Alain Boulay
  • Secrétaire Général : Patrick Myran
  • Trésorier : Claude Berté
  • Administrateurs : Marie-José Boulay, Danièle Castro, Aliette Fiala, Marie-Françoise Kernec, Annie Ghuysen,
Responsables :

  • Relations Internationales : Alain Boulay
  • Sitemestre : Julien salle
  • Permanence : Annie Ghuysen, Nadine Danet.
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Interview du Docteur Liliane Daligand au Figaro

“ Seul un procès rappelle la force de la loi ”


Liliane Daligand, professeur de médecine légale à l’université de Lyon-I et psychiatre, répond aux questions du Figaro sur le projet du garde des Sceaux.


LE FIGARO. Pensez-vous que la réforme annoncée hier par Dominique Perben réponde aux attentes des victimes ?

Liliane DALIGAND. C’est l’évidence ! Je me félicite du projet du ministre de la Justice, qu’une partie des psychiatres préconisait depuis longtemps. Plusieurs centaines d’auteurs de crimes et délits sont toujours déclarés irresponsables chaque année. Or, il est terrible pour une victime d’être privée de son procès. Seule cette épreuve permet la reconnaissance des faits, la confrontation de l’agresseur avec les parties civiles, et, pour celles-ci, le début de la réparation psychique.

LE FIGARO. Ce n’est-ce pour autant l’intérêt des criminels déclarés irresponsables ?

Liliane DALIGAND. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ceux-ci souhaitent souvent un procès tout autant que les victimes. Les déclarer dignes de comparaître en justice, c’est une manière de les réintégrer dans la société. J’ai connu d’anciens internés, auteurs d’infractions très graves, qui ont fondé une association militant pour le droit à un procès. Le philosophe Louis Althusser, qui avait tué sa femme dans une crise de démence, jugeait d’ailleurs intolérable d’échapper à la loi pénale. Les auteurs aussi veulent savoir ce qui s’est passé, pourquoi ils sont passé à l’acte, et comment ils s’y sont pris. Quoi, pourquoi, comment : ce sont les trois questions auxquelles un procès doit permettre de répondre. Enfin, seul un procès permet de rappeler l’obéissance due à la loi.

LE FIGARO. Ne risque-t-on pas de confondre le prétoire et le divan du psychanalyste ?

Liliane DALIGAND. Je ne le crois pas du tout. La justice a toujours obéi à des considérations symboliques, et aujourd’hui magistrats et psychiatres sont complémentaires et travaillent souvent en harmonie. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que la justice, qui confrontait auparavant l’auteur des faits à l’État, prend maintenant en compte l’intérêt d’un troisième acteur : la victime.

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Presentation

 

The association "Aide aux Parents d'Enfants Victimes", otherwise known as APEV is a nation wide association of victims which helps other victims.

 

The association came into existence as a direct result of the need of parents who had lost a child, either murdered or missing, to meet and exchange with others in the same situation. Thanks to these meetings the parents realised that not everyone had the same type of feedback from those dealing with their cases. For some, information and contact was widely available and for others hardly at all. To do something about these disparities four families who had all lost a child , either still missing or murdered, created APEV in 1991.

The association aims to sensitize the administration, the ministry of justice , investigators and judges to the difficulties that the families actually face.

Today more than seventy families (all of whom have lost a child due to a criminal act) form part of the association. Created by victims APEV is run solely by victims.

 

Its president is Mr Alain Boulay.

 

Our actions

 

Help to the families

Given that direct contact with families having experienced the same loss is one of the main aims of the association A P E V enables the families to meet, talk and help each other.

APEV's objective is to advise and support the families through their ordeal and legal proceedings but not to take over.

Accompanying and supporting the families can be done in many different ways:

  • organising meetings where parents can exchange freely with each other.
  • organising meetings around a particular issue for example mourning, mourning a child, traumatism, the upcoming reform of the legal system and punishment of sexual offenders. These discussions take place in the presence of magistrates, lawyers, psychologists and journalists.
  • organising one day conferences on court proceedings in collaboration with magistrates and lawyers.
  • accompanying the families during the court hearings.
  • giving legal and administrative advice.
  • actively participating in the search for missing children (posters, internet, etc... ).
  • personal follow up of each case.

 

The victim's rights

APEV draws up legal proposals which it submits to the gouvernment and ministers concerned.

It also advises the ministry of justice in the setting up of certain laws such as the reinforcement of preventive measures and the punishment appropiate for sexual offences against children as well as the project to reform the court system.

 

Prevention

Given APEV's background it is natural that it sees prevention as being essentially the prevention of sexual offenses and kidnapping. APEV would like to underline the importance of preventing high risk situations. Every adult has an important role to play in the overall protection of children. It is also indispensible to teach the children to detect and avoid potentially dangerous situations. We should talk to them about the risks of attack just as we do for the dangers of crossing the road or any other potential domestic accident.

 

Within this framework APEV intervenes in the following ways :

  • Sets up information programmes in schools in collaboration with the directors, parent associations and external speakers.
  • Takes part in parent / teacher meetings to discuss the programmes of prevention set up in the schools at their request.
  • Offers proposals concerning the fight against sexual offenders and repetition of the same crime.
  • Publishes documents on prevention.

 

The association intervenes in specific training sessions for l'Ecole Nationale de la Magistrature and the Gendarmerie Nationale as well as participating in a number of conferences.

APEV is now an officially recognised association working in close collaboration with other associations bringing help to victims in France and abroad.

APEV has the support of the ministry of justice and local gouvernment.

 

Missing Children

 

 

 

 

 

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Conseils si votre enfant a disparu




Le document que vous souhaitez consulter est en cours de préparation.




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Premier conseil

 

PREMIER NIVEAU DE LA PREVENTION DES AGRESSIONS CONTRE LES ENFANTS : L'INFORMATION DE L'ENFANT


 

Nous sommes tous préoccupés par la sécurité de nos enfants. Si elle dépend de la vigilance des adultes, nous devons aussi les informer et les mettre en garde contre les dangers que notre société présente. Il s'agit de développer chez eux une saine méfiance devant une situation potentiellement dangereuse.

 

L'information de l'enfant n'est qu'un des volets de la prévention contre les agressions, mais il est fondamental.

 

La clé de la prévention se trouve dans un dialogue constructif, honnête et positif avec l'enfant.

Nous devons enseigner aux enfants comment reconnaître une situation dangereuse; leur apprendre comment l'éviter si c'est possible, et s'ils ne le peuvent, comment réagir pour se mettre hors de danger. Il faut leur donner les moyens de résister à la panique et à l'effroi qui les empêcheraient de réagir adéquatement face à une situation menaçante.

C'est par la confiance en soi qu'un enfant peut s'affirmer et faire des choix judicieux. Des enfants ont été victimes d'agression parce qu'ils craignaient de dire NON à un adulte!

La peur et l'insécurité peuvent rendre les enfants vulnérables. Par contre, si on leur apprend dès leur jeune âge, à s'affirmer et à se faire respecter, à dire non quand il le faut, ils trouveront en eux-mêmes les ressources nécessaires pour se protéger.

 

Quelques-unes des raisons pour lesquelles une agression n'a pas pu être évitée :

  • manque d'assurance de la part de l'enfant ;
  • ignorance des astuces utilisés par un éventuel agresseur ;
  • situation à risques élevés ou mal connus ;
  • naïveté de l'enfant ;
  • négligence des adultes qui en sont responsables ;
  • situation tout à fait imprévisible ou incontrôlable ;
  • manque d'information sur la meilleure conduite à tenir;
  • insuffisance de la répétition des mises en garde ;
  • imprudence de l'enfant ou de l'adulte responsable ;
  • ...

 

Comment aborder le sujet avec les enfants?

Le dialogue permet d'être au courant des craintes de l'enfant, des questions, des solutions qu'il choisirait devant une situation inattendue ou risquée. Le parent peut alors orienter ses réactions, les aiguiller pour qu'elles soient sécuritaires. Dialoguer avec l'enfant, c'est aussi ouvrir la voie aux confidences qu'il hésite à faire, sur ses problèmes et peut être une situation abusive qu'il pourrait vivre.

Les règles de prévention contre les agressions, de même que les discussions à propos de sécurité, devraient toujours mettre l'accent sur les moyens que l'enfant peut et doit prendre pour se protéger et non sur la description des mauvais traitements qui pourraient lui être infligés.

Il faut aborder les sujets des risques d'agression comme on le fait sur les risques d'incendie et d'accidents en discutant pour prévenir les problèmes et envisager d'avance les solutions possibles.

Les consignes de sécurité doivent être répétées à chaque fois qu'une situation se présente.

L'agresseur peut être un homme ou une femme, jeune ou vieux, d'apparence soignée ou négligée. Cette personne peut être totalement inconnue de l'enfant, lui être familière (voisin, ami de la famille) ou directement apparentée.

L'enlèvement peut se produire à partir d'une agression violente ou d'une approche subtilement charmeuse de la part de l'agresseur.

Le nombre d'enfants victimes de brutalité meurtrière suite à une agression ou un enlèvement est heureusement très peu élevé; par contre, le nombre d'enfants qui sont approchés pour des raisons plus que douteuses est suffisamment important pour y accorder une attention très spéciale.

 

Des éléments de discussion

  • Discuter avec l'enfant des bons secrets (cadeaux, surprises...) et des mauvais ( l'éducateur qui tente des attouchements en cachette contre de l'argent, des friandises, voire sous la menace) en prenant des exemples.
  • Etablir les exigences et les limites de la politesse envers autrui. Si l'enfant est en alerte, ses réactions à des propositions embarrassantes seront pour lui une bonne protection.

Lui faire connaître les différents appâts ou ruses utilisés par un éventuel agresseur : cadeaux, demander de l'aide (décharger le coffre d'une voiture, l'accompagner sur le bon chemin, lui montrer un endroit particulier, l'accompagner à l'hôpital parce que sa mère a eu un accident, sa mère lui a demandé de l'accompagner chez le garagiste car elle a un ennui de voiture...). Lui dire que vous ne demanderiez jamais ce service à un inconnu, et que vous utiliseriez le "mot de passe" secret (voir plus loin).

Apprendre à l'enfant qu'un adulte doit être aidé par un autre adulte et qu'il n'est pas tenu de répondre à une personne inconnue qui lui soumet une demande.

 

L'enfant doit savoir qu'il peut dire non à une proposition qui le rend mal à l'aise, quelle qu'en soit la raison.

  • Développer chez l'enfant une fierté de sa personne, de son intelligence. Lui donner une image positive de lui-même.

Il doit savoir qu'il a droit au respect de son intégrité physique.

  • Tenter d'éveiller son système d'alarme qui lui permettra de détecter une situation dangereuse, souvent par le simple sentiment de crainte, ou de malaise devant une personne ou une situation. Discuter avec lui de ses sentiments et de ses craintes.
  • Réfléchir sur les situations que vit l'enfant au cours d'une journée, d'une semaine et recenser les risques potentiels ( l'enfant revient seul de l'école, ne sait pas son numéro de téléphone...)
  • Encourager l'enfant à faire part de tout événement ou incident suspect à vous ou à toute personne de confiance, le féliciter s'il le fait et y donner suite.
  • Lui apprendre parfaitement son identité (nom de ses parents, adresse, le sens de son appartenance à une famille).
  • Devant une invitation à suivre une personne (directement ou par téléphone), lui apprendre à se poser les trois questions suivantes :
  1. Est-ce que j'ai une bonne impression ou une mauvaise vis à vis de cette personne ou de cette invitation ?
  2. Si je vais avec cette personne , est-ce qu'un adulte en qui je peux avoir confiance saura avec qui je serai ?
  3. Si je vais avec cette personne, suis-je certain de pouvoir obtenir l'aide d'un adulte en qui je peux avoir confiance, si j'en ai besoin?

Si la réponse est "NON" à l'une des trois questions, l'enfant doit refuser l'invitation et aller directement en parler à un adulte de confiance.

 

Lui apprendre un "mot de passe secret" choisi par lui et vous. Il ne doit jamais suivre quiconque l'invite sans le mot de passe même s'il s'agit d'une personne familière (oncle, cousin).

  • Lui parler de l'aide que peuvent lui apporter certains adultes fiables s'il se trouve en difficulté (un policier, un parent, une voisine, une maman avec des enfants, les personnes qui travaillent dans les magasins...). S'assurer que l'enfant a une bonne perception de chacune de ces personnes.

 

Lorsqu'il se perd dans un supermarché ou un centre commercial, lui dire de s'adresser directement à la personne qui se trouve à la caisse et de ne pas essayer de vous rejoindre.

  • Jouer à "Que ferais-tu si..." avec l'enfant :
  1. Quelqu'un te demande de l'aider à retrouver son chien?
  2. Quelqu'un te suit en voiture et s'arrête pour te demander le chemin?
  3. Tu vends des calendriers ou des billets de tombola pour l'école de porte en porte et quelqu'un te demande d'entrer?
  4. Tu es dans un magasin et quelqu'un te promet de t'acheter un jouet si tu le suis?
  5. Quelqu'un veut te faire entrer dans sa voiture en te promettant de t'acheter un cadeau, de te laisser à l'école ou à la maison ou de t'amener voir ta mère qui a eu un accident?
  6. Quelqu'un te demande d'ouvrir la porte et que tu es seul à la maison?

 

Conseils aux adultes

  1. Ne laissez pas votre enfant porter un vêtement sur lequel on peut lire son nom. Un enfant a tendance à avoir moins peur de quelqu'un qui l'appelle par son nom.
  2. Toujours accompagner votre enfant aux toilettes dans un endroit public et lui conseiller de ne pas traîner dans ces endroits.
  3. Toujours lui donner de quoi pouvoir téléphoner.
  4. Même si vos intentions sont bonnes, n'invitez pas un enfant lorsque vous êtes seul avec lui, à moins que vous ne soyez très près de la famille. Des invitations tout à fait inoffensives confondent l'enfant qui suit les règles de sécurité et peuvent vous exposer à des accusations non justifiées. Assurez-vous d'avoir toujours des adultes ou d'autres enfants avec vous.
  5. Prenez garde aux offres de publicité ou aux promesses de succès qu'on fait à votre enfant par téléphone ou en personne. Assurez-vous d'avoir tous les renseignements et accompagnez votre enfant au rendez-vous.
  6. Assurez-vous que votre enfant sait où et comment vous joindre, lorsque vous n'êtes pas à la maison.
  7. Entendez-vous avec des amis ou des parents du quartier pour qu'en votre absence, votre enfant puisse s'adresser à eux s'il a besoin d'aide.
  8. Faites le tour du quartier avec votre enfant. mettez-le en garde contre les dangers ou les endroits dangereux. Apprenez-lui à reconnaître les endroits sûrs.
  9. Ayez connaissance des allées et venues de votre enfant, c'est à dire du chemin qu'il emprunte pour se rendre à l'école, des endroits où il joue et les adresses des copains.
  10. Lorsque vous allez dans un endroit public où il y a du monde ( foire, exposition, musée..), déterminez à qui l'enfant doit s'adresser si jamais vous vous perdez, avant d'entreprendre la visite.

 

Les règles de base de sécurité pour l'enfant

  1. Ne va jamais dans des endroits déserts (ruelle, parking, parc, bois...). Où que tu ailles, assure-toi qu'il y a beaucoup de monde ou que tes parents t'accompagnent. Certains endroits peuvent être dangereux à certaines heures seulement (la cour de l'école par exemple en dehors des heures de classe).
  2. Ne va jamais nulle part sans dire à tes parents où tu vas et quand tu reviendras.
  3. Ne dis jamais à personne sauf à tes meilleurs copains, que tu es seul à la maison. Si quelqu'un téléphone et veut parler à ton père ou à ta mère, dis-lui qu'ils sont occupés et qu'ils ne peuvent venir au téléphone. Ne dis jamais qu'ils sont sortis!
  4. N'ouvre jamais la porte à qui que ce soit lorsque tu es seul à la maison, ne va pas voir qui est à la porte.
  5. Si quelque chose t'inquiète, dis-le toujours à tes parents ou à un bon ami.
  6. Ne va jamais nulle part avec un étranger, peu importe ce qu'il te dit.
  7. Ne t'approche jamais de la voiture d'un étranger. Si un étranger arrête sa voiture pour te demander un renseignement, éloigne-toi de la voiture avant de lui répondre.
  8. Ne dis jamais rien sur toi ou sur ta famille à des étrangers, même au téléphone.

 

 

Marie-José Boulay

 

 

Sources d'information

Le Réseau Enfant Retour Canada - Les enfants disparus et exploités , le problème , les solutions

Association << Sois futé... flaire le danger>> Canada- brochure <> (association canadienne des chefs de police)

Police de la communauté urbaine de Toronto Canada - Plaquette "protégez votre enfant"

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