25 Mai 2003

Date : Monday 11 October 2004 @ 14:12:45 :: Sujet : Avis de recherche

25 mai 2003 : Première journée Internationale des enfants disparus

Présentation faite par Alain Boulay, Président de l'APEV, lors de la conférence de presse à la Chancellerie, en présence du Garde des Sceaux et du Ministre de la Famille

L'APEV est en relation avec la Police, la Gendarmerie Nationale, INTERPOL, et de nombreuses associations en France et dans le monde, dont "Réseau Enfant Retour" au Québec et le "National Center for Missing and Exploited Children" aux Etats Unis.

L'APEV est membre du COFRADE et de la Fédération Européenne pour les Enfants Disparus et Agressés Sexuellement.



Diffusion des affiches d'avis de recherche

Les familles d’enfants disparus, exprimant leur spécificité au sein de l'APEV, nous ont fait élargir le champ même de nos actions. Dès 1997, nous avons diffusé des affiches de recherche principalement dans les gares (partenariat signé avec la SNCF), les bureaux de postes (accord avec La Poste), les aéroports parisiens (accord avec ADP), les stations de métro (accord avec la RATP), et auprès des Pompiers de Paris. Après quelques réticences au départ, ces affiches font maintenant partie du paysage des commissariats de police et des gendarmeries.

Un grand pas a été franchi en mai 2000, grâce à la campagne nationale que l'afficheur Dauphin nous a permis de lancer pour la recherche de 9 enfants disparus, affichage de plus de 13.000 panneaux de 4 m x 3 m, partout en France.

Site Internet

Depuis 1995, l'APEV a mis en place un site Internet afin de présenter ses actions et assurer la diffusion des photos d'enfants et de personnes disparues : www.apev.orgCe site est très régulièrement visité aussi bien en France que partout dans le monde. Le taux de fréquentation est d'environ 3000 consultations par mois.

Réseau de bénévoles

Depuis 2 ans, des policiers à la retraite se sont portés bénévole au sein de l'APEV afin de faciliter les relations entre les enquêteurs et les familles qui nous appellent. L'objectif n'est pas de faire des enquêtes parallèles, mais de faciliter la coordination entre tous les acteurs, et avec l'OCDIP.

Les premiers résultats obtenus en 2002 sont très prometteurs, 6 affaires résolues grâce à l'intervention de l'APEV sur les 41 affaires de disparition traitées.

En 2003, pour les quatre premiers mois, les résultats sont encore plus encourageants, sur les 20 affaires dont nous nous sommes occupées, 7 ont été résolus grâce à l'action de l'APEV.

Exemples d'interventions de l'APEV :

  • En août 2002, S.N. âgée de 17 ans, disparaissait entre LYON et BORDEAUX. Sa mère signalait l’événement aux services de Police de LYON et s’adressait à l’APEV pour la soutenir dans ses recherches. Les contacts permanents avec la famille ont permis de recueillir un renseignement permettant de localiser la jeune fille à MARSEILLE. L’action conjointe de l’OCDIP, du SRPJ et de la Brigade des Mineurs de MARSEILLE a abouti à la récupération de la jeune fille en janvier 2003.

  • En décembre 2002, J.M., 16 ans, disparaissait de son domicile en région parisienne. La famille le signalait à la Police locale et sollicitait le concours de l’APEV pour l’épauler dans ses démarches. Orientée dans ses recherches par l’association, la famille obtenait une information qu’elle communiquait aussitôt au Commissariat qui faisait récupérer la jeune fille à LILLE, en février 2003, saine et sauve.

  • En février 2002, les jeunes collégiennes M.C. et N.P., âgées de 14 ans, quittaient leurs domiciles par le train pour se rendre à MARSEILLE. L’alerte, donnée par l’APEV à l’Etat-Major du SRPJ de MARSEILLE à qui étaient communiqués toutes les informations recueillies auprès de la famille, permettait à ce service de renseigner la Brigade des Mineurs de la ville. Avec le concours des principaux organes de presse locaux, une campagne était mise sur pied avec l’accord de la famille. Les deux mineures étaient récupérées saines et sauves peu de temps après par la Brigade des Mineurs et remises à leurs familles.

Partenariat avec la SNCF

De longue date, les enfants, les jeunes, les familles sont au cœur de la clientèle des gares et des trains. La SNCF est très attentive à la qualité des liens de proximité, de confiance qui unissent l'entreprise, ses agents et cette clientèle. L'entreprise se sent concernée par les diverses actions menées pour la protection des mineurs et pour la recherche de tout enfant disparu.

La SNCF est ainsi totalement solidaire des préoccupations des associations de parents vis à vis de la sécurité quotidienne des enfants. Une convention de partenariat entre l'APEV et la SNCF est ainsi en cours de réalisation afin de mieux coordonner informations et actions de chacun que ce soit pour les actions de sensibilisation menées par l'APEV, au travers notamment d'un soutien aux campagnes d'affichage, ou au quotidien, pour une attitude de veille vis à vis des mineurs dans les gares et les trains… (cette convention a été signée en avril 2004).

La SNCF intègre dès aujourd'hui la dimension "enfants-fugueurs" dans ses préoccupations.

Propositions de l'APEV : une émission de télévision

Il est dommage de ne pas pouvoir utiliser la puissance de la télévision pour la recherche des personnes disparues, et tout particulièrement des jeunes fugueurs.

Nous proposons la création, sur une chaîne publique, d'une émission régulière très courte (1 à 2 minutes) en prime time, permettant aux enquêteurs et aux magistrats la diffusion de la photo et des conditions de disparition de mineurs. Cette diffusion permettrait de retrouver rapidement les jeunes fugueurs, qui étant parti de leur propre gré, sont en grand danger.

Une demande en ce sens a été adressée par l'APEV au Président de France-Télévision.

Alain Boulay

Président de l'APEV








Cet article provient de APEV, Aide aux Parents d'Enfants Victimes

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