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Cour d'Assises
de Bordeaux
Les
5, 6 et 7 juin 2013
s'est tenu, à la Cour
d'Assises de Bordeaux,
le procès lié au décès
de Lucas, âgé de 21
mois, survenu le 31
janvier 2006.
Laissé en fin de matinée
au domicile de sa
nourrice en bonne santé,
Lucas est décédé en fin
de journée malgré
l'intervention des
services de secours.
L'autopsie a révélé,
entre autres, de graves
lésions viscérales à
l'origine de la mort. Le
mari de la nourrice,
resté seul avec l'enfant
pendant une partie de
l'après-midi, a été
poursuivi pour coups et
blessures volontaires
ayant entraîné la mort
sans intention de la
donner, non-assistance à
personne en péril, et
modification de scène de
crime. Ce dernier a
donné plusieurs versions
des faits tout au long
de l'instruction,
reconnaissant seulement
que l'enfant avait chuté
de ses bras, était tombé
sur la tête, et qu'il
avait pratiqué des
fortes pressions comme
manœuvres de réanimation
"maladroites".
Reconnu coupable de
l'ensemble des faits, il
a été condamné à 5 ans
de prison dont 2 avec
sursis.
L'APEV, qui a soutenu la
famille tout au long de
ces sept longues années,
était présente aux côtés
de la famille. Les
parents de Lucas ont pu
longuement témoigner au
soir du deuxième jour
pour exprimer leur
douleur, et faire
partager à tous leurs
attentes par rapport à
ce procès, à savoir la
recherche de la vérité,
afin que la lumière soit
faite sur les
circonstances du décès
de leur fils,
l'établissement des
responsabilités des uns
et des autres, la
reconnaissance de la
culpabilité du prévenu,
et le prononcé d'une
juste peine.
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Commission
européenne à Bruxelles
Le 4 mai,
à l’invitation de la
Commission Européenne, le
président de l’APEV s’est
rendu à Bruxelles pour une
journée d’étude sur la
mise en place en Europe du
numéro 116000, et sur
l’utilisation des
nouvelles technologies
pour la recherche des
enfants disparus.
Bien que chaque pays
possède ses propres règles
de signalement, on estime
à plus de 250.000
le nombre d’enfants
disparus dans l’Union
Européenne.
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Auditions de
l’APEV
* Le 21
mai, le Président de
l’APEV a été reçu au Sénat
dans le cadre d’une étude
sur l’indemnisation
des victimes
d’infraction pénale.
Il a fait part des
difficultés de certaines
familles pour être
indemnisées et recevoir
une avance pour pouvoir
assister au procès
d’assises, surtout en
appel, loin de leur
domicile.
* Le 30
mai, le président de
l’APEV a été reçu à
l’Assemblée Nationale par
Madame Nathalie Nieson,
députée de la Drôme,
chargée de mission par le
Premier ministre Jean Marc
Ayrault, afin d’étudier
les besoins et les
possibilités de
financement des
associations qui
soutiennent et
accompagnent les
victimes d’infractions
pénales.
Alain Boulay a pu ainsi
faire part des difficultés
financières de
l’association, suite à la
diminution des subventions
octroyées. Il a en outre
fait des propositions pour
la création et
l’alimentation d’un fonds
spécial pour financer les
associations.
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25 mai
: Journée internationale
des enfants disparus
Alors que
l’inquiétude grandit
concernant Fiona, disparue
à Clermont-Ferrand,
comment ne pas se souvenir
de Yannis, Marion,
Estelle, Karine, Jerôme ou
Mathis, … la liste des
enfants disparus est
longue, trop longue.
Le 25 mai, 11ème Journée
Internationale des Enfants
Disparus symbolisée par un
myosotis, a été célébré
partout en Europe.
La presse
nationale s’est largement
fait l’écho de cette
journée et des diverses
actions de l’APEV : Le
Parisien, l’Est
Républicain, Le Progrès,
Aujourd’hui en France,
Ouest France, Première
Heure, Point d’Appui,
ainsi que de nombreux
sites internet, en
particulier FR3-région.
Le
président de l’APEV a été
interviewé dans le journal
télévisé de M6, et dans
les journaux d’information
de France-Info,
France-Inter et RMC.
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Conférence de
Presse
En
présence de Madame
Bertinotti, Ministre
déléguée chargée de la
famille et de Monsieur
Romain Levy, adjoint au
Maire de Paris chargé de
la protection de
l’enfance, le CFPE
Enfants-Disparus a
organisé une conférence de
presse le 24 mai dans les
salons de l’Hôtel de
Ville de Paris.
Les
intervenants dont Monsieur
Jean-Pierre Debuisson,
président du CFPE
Enfants-Disparus, Alain
Boulay président de l’APEV
et Francis Herbert de
Missing Children Europe
venu de Bruxelles à cette
occasion, ont insisté sur
la méconnaissance du
numéro 116000 par le grand
public. Une enquête a
montré que seuls
4 % des français
connaissent l’existence
de ce numéro.
Madame
Bertinotti s’est exprimée
en tant que Ministre «de
toutes les familles et de
tous les enfants ». Elle
s’est émue de
l’augmentation constante
des fugues, dont un
tiers concerne les moins
de 15 ans.
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Lors de cette conférence
de presse, l’APEV a
présenté sa nouvelle
campagne d’affichage
pour 9 enfants et jeunes
adultes disparus.
Certaines photos ont été
vieillies par ordinateur.
Cette affiche sera
diffusée avant l’été à
plus de 30.000
exemplaires partout en
France, ainsi
qu’auprès des ambassades
et consulats de France à
l’étranger.
Cette diffusion accompagne
la relance de l’enquête
par la gendarmerie sur la
disparition du petit
Antoine à Issoire, et la
création du comité de
soutien pour le jeune
Mathis.
L’Est Républicain, 20
Minutes, Centre France la
Montagne, ainsi que
plusieurs sites de
FR3-Régions ont diffusé
une reproduction de
l’affiche.
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Rassemblement à
Paris
Un
grand merci à
tous ceux qui se sont
mobilisés, le 25 mai,
place de Stalingrad à
Paris autour des familles
d'enfants disparus. De
nombreux enfants et des
jeunes, scouts et guides
de France, scouts polonais
ont voulu témoigner de
leur solidarité envers les
familles, ils ont entouré
Anne Hidalgo,
adjointe au Maire de
Paris, que nous remercions
vivement pour le
soutien qu’elle apporte
à nos associations.
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Internet : page
404 NotFound
Votre
recherche internet
n’aboutit pas ? Missing
Children Europe met à
disposition une
application permettant de
remplacer la page portant
l’indication « erreur
404 - page non trouvée »
des sites internet ayant
installé cette application
par une page proposant le
portrait d’une personne
disparue, démultipliant
ainsi la diffusion des
avis de recherche.
Nous
invitons tous les
webmasters à se rapprocher
de l’APEV ou du CFPE
Enfants-disparus afin de
mettre en place ce nouveau
dispositif.
Pour en savoir plus : www.notfound.org
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Projection du
film « Assassinée » à
Issy-les-Moulineaux
Le 23
mai, à l’Espace Icare à
Issy-les-Moulineaux,
beaucoup
d’émotion lors de la
soirée organisée par
l’APEV et la municipalité,
autour du film «
Assassinée ».
La projection a été suivie
d’un débat, en présence
d’André Santini
député-maire de la ville,
du producteur Jean-Pierre
Allessandri, des
scénaristes Olga Vincent
et Eric Rognard, du
réalisateur Thierry
Bénisti et de l’acteur
Serge Hazanavicius.
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L’affaire de
Cleveland (Etats-Unis)
Trois
jeunes femmes, Michelle
Knight, Amanda Berry et
Gina Dejesus, ont été
séquestrées, battues,
violées pendant plus de 10
ans. Et ce à quelques
blocs de maisons de leurs
domiciles. Elles ont
réussi à échapper à leur
geôlier, ce dernier ayant
continué à vivre «
normalement » auprès des
voisins et familles.
Il est difficile de parler
d’espoir pour toutes les
familles qui attendent,
après de nombreuses
années, des informations
concernant la disparition
de leurs enfants. Mais,
cela montre que tout est
possible, et qu’il faut
continuer à chercher ces
enfants pour savoir ce qui
leur est arrivé.
Après
l’affaire Natacha Kampuch
en Autriche, cette
nouvelle affaire met en
évidence une nouvelle
typologie de
séquestrations.
Situées en zone
résidentielle, des
ravisseurs qui mènent une
vie normale, près de
l’endroit où résidaient
les victimes. Les
enquêteurs doivent tirer
des enseignements
sur cette forme
de criminalité, et sur le
profil psychologique des
ravisseurs.
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Recherche dans
l’intérêt des familles (RIF)
L’APEV
dénonce l’abrogation
de la procédure de
Recherche dans l’Intérêt
des Familles (RIF)
par le ministère de
l’intérieur, par une
directive en date du 26
avril dernier. Ce
dispositif, concernant les
majeurs disparus, créé à
la fin de la Première
Guerre Mondiale, permet
aux familles de retrouver
un proche disparu.
Les associations ne
comprennent pas cette
décision prise sans aucune
concertation préalable.
Décision très brutale,
toutes les enquêtes en
cours sont abandonnées.
La circulaire précise : «
Vous pouvez notamment
orienter les demandeurs
vers les réseaux sociaux
sur internet, qui offrent
d’intéressantes
possibilités », désignant
ces personnes au mépris du
droit fondamental de tous
les citoyens français de
circuler librement.
En 2012,
496 demandes de
recherches dans
l’intérêt des familles ont
été enregistrées. 496
familles dans l’attente
d’une réponse qui ne
viendra jamais.
L’APEV a
contesté cette
décision dans
plusieurs articles de
presse : Le Parisien, Le
Dauphiné, Le Journal de
Saône et Loire, 20
Minutes, l’Alsace, Le Bien
Public, Dernières
Nouvelles d’Alsace, et les
sites internet des
quotidiens et de
FR3-régions.
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Assemblée
générale annuelle
Le samedi
8 juin s’est tenue
l’Assemblée Générale
annuelle de l’association
à Issy-les-Moulineaux.
L’occasion de réunir
les familles et
d’échanger
ensemble sur
les actions de l’APEV, les
difficultés rencontrées
par les familles, et de
construire des
propositions qui pourront
être relayées auprès des
Pouvoirs Publics.
Une journée de partage
chargée d’émotion, riche
des échanges des uns avec
les autres. Comme l'a fait
remarquer une maman, c'est
l'occasion de se
sentir moins seuls.
Le
président de l’APEV n’a
pas caché les difficultés
financières liées à l’importante
diminution des
subventions
reçues du ministère de la
justice et du Conseil
Régional Ile de France qui
heureusement ne remettent
pas en cause dans
l’immédiat l’existence de
l’association.
Il a
aussi présenté les
structures en place pour
la recherche des enfants
disparus (MCE, le 116000,
le CFPE, …) et commenté
les dernières actualités
juridiques, en particulier
la suppression de la RIF
et le futur projet de
réforme de la procédure
pénale dans laquelle
devraient se trouver
certaines mesures de lutte
contre la récidive
proposées lors de la
conférence de consensus.
La "justice
restaurative" a
été évoquée à travers le
témoignage de Marie-José
Boulay et d’Annie Ghuysen
qui ont fait part de leur
expérience de rencontres
avec des détenus à la
centrale de Poissy en
2010. Ces rencontres
devraient se multiplier,
l’APEV invite les
familles, qui
souhaiteraient y
participer à se faire
connaître.
Monsieur
André Santini, Député
Maire
d’Issy-les-Moulineaux
s’est joint aux familles
pour les assurer de son
soutien. Il a rappelé
l’installation sur la
ville de l’Ecole des
Avocats du barreau de
Paris. Certains
stagiaires, formés aux
procédures judiciaires,
pourraient apporter leur
aide à l’association.
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L’APEV dans les
médias
* Ange-Marie
Sonnet,
responsable de l’antenne
Champagne-Ardenne a
participé, fin mai, à
l’enregistrement d’un
reportage par FR3-régional
relatif aux
disparitions et en
particulier celle d’une
jeune fille majeure des
Ardennes, Anaïs Guillaume.
Ont également été
abordées, les actions de
l’APEV auprès des familles
et la suppression de la
RIF.
* le 24
mai sur RTL,
Alain Boulay
était l’invité de Jacques
Pradel pour
son émission "L'heure du
crime" sur les
disparitions d’enfants.
*
L’hebdomadaire Femmes
Actuelles a
consacré, dans son numéro
du 13 mai, un article sur
les enfants disparus, et a
publié une interview du
Président de l’APEV.
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Interventions
de l’APEV
* Le 11
avril, à la Faculté
de médecine de
l’Université de Lyon,
Alain Boulay est intervenu
auprès des étudiants
préparant le diplôme
interuniversitaire de
victimologie dirigé par
Liliane Daligand.
* L’APEV
a de nouveau été
sollicitée par les Centres
de Formation de la
Police Nationale,
lors des stages «
disparitions inquiétantes
de personnes » :
- le 21 mars à Bordeaux
- le 15 mai à Roubaix
- les 17 mai et 14 juin au
CNEF de Gif/Yvette
* Le 7
juin, dans le cadre du
colloque d’accès au droit
organisé par le TGI
de Troyes et du Conseil
départemental d’accès au
droit de l’Aube,
Marie-José Boulay a
présenté l’expérience de
rencontres
détenus/victimes qui a eu
lieu à la Centrale de
Poissy en 2010.
* Le 11
juin, débat dans le cadre
des « Mardis des
Bernardins » sur
le thème « La justice
est-elle déconnectée de la
rue », avec la
participation de Stéphane
Noël magistrat, inspecteur
général adjoint des
services judiciaires, de
Coralie Gaffinel avocate
au barreau de Paris et
d’Alain Boulay. Le débat
était animé par la
journaliste Catherine
Escrive.
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