APEV

Aide aux Parents d'Enfants Victimes

Aide aux Parents d'Enfants Victimes - 3, rue Edouard Branly 92130 Issy-les-Moulineaux - Tel: 01-46-48-35-94 - contact@apev.org

Recherche par mot-clef

Campagne d'affichage 2017

affiche APEV 2017

Hit-Parade
Historique de l'association

Discours d'ouverture du colloque

"Victimes ... de l'image à la réalité"

pour les 10 ans de l'APEV.

 

Delphine, Sabine, Yannis, Cécile, ces enfants innocents assassinés ou disparus sont à l'origine de la création de l'APEV, il y a 10 ans. Pour faire entendre nos voix, nous, leurs parents, nous avons décidé de nous regrouper au sein d'une association. Depuis, malheureusement devrais-je dire, une dizaine de familles nous rejoint chaque année.

L'APEV représente maintenant plus de 100 familles dont un enfant a été assassiné ou a disparu. La majorité de ces familles est rassemblée ici aujourd'hui.

La première demande de ces familles est de connaître la vérité, savoir ce qui est arrivé, que le coupable soit découvert et soit jugé. C'est un besoin de justice, et non un besoin de vengeance. A l'APEV, nous désirons donner la parole aux parents, les aider à se réinsérer dans la vie et leur redonner un rôle majeur dans le processus judiciaire.

Association de victimes, nous n'avons pas la prétention de nous substituer à des organismes plus structurés, composés de professionnels. Nous voulons être force de propositions, à partir de notre vécu face à la Justice. Nous initialisons des actions, en espérant que des structures plus officielles prennent ensuite le relais.

1/ nos actions

10 ans,
Pendant ces 10 années, la vie de l'association a été riche en évènements, riche en rencontres, riche en émotions. Il serait long et fastidieux d'en faire un bilan complet, je voudrais simplement rappeler les actions principales qui les ont jalonnées.

Nos actions se sont orientées selon 4 axes :
l'accompagnement des parents tout au long de la procédure,
la lutte contre les agressions sexuelles
La recherche des enfants disparus
Et la défense du droit des victimes

Premier axe, l'accompagnement des familles

Dès la première année, nous avons voulu nous retrouver entre parents pour parler ensemble, nous raconter, échanger entre nous, chacun se retrouvant dans la parole des autres. Nous nous connaissions tous par télévision interposée. La première rencontre fut emprunte d'une très grande émotion, soudant ainsi les liens qui commençaient à naître entre nous.

Moments forts de la vie de l'APEV, ces réunions se sont alors multipliées, nous permettant de nous retrouver régulièrement chaque année. Souvent en présence de magistrats, de psychologues, d'avocats, d'enquêteurs, de journalistes qui viennent nous expliquer en détail les procédures, leurs métiers, et répondre à nos multiples interrogations. Les frères et s'urs des victimes ont souhaité également se rencontrer. Peu de rencontres ont pu avoir lieu, les contraintes des uns et des autres rendant difficile leur organisation à un niveau national, bien que le souhait de ces jeunes étaient de continuer à se voir.

Ce besoin de rencontrer celui qui « a vécu la même chose » est un besoin commun à toutes les victimes. Nous sommes régulièrement contactés par des victimes d'accidents, ou par des parents dont l'enfant a subi une agression sexuelle, toutes désirent rencontrer des personnes vivant le même drame qu'elles, et participer à des groupes de paroles analogues à ceux que l'APEV organise. Malheureusement je ne connais aucune structure pour les accueillir.

Aboutissement de la procédure judiciaire, le procès d'assises est une épreuve, un choc psychologique, mais c'est enfin l'expression de la justice. Les parents doivent y être préparés.

L'APEV organise ainsi des journées d'information, dans un palais de justice, avec la collaboration de magistrats et d'avocats : présentation des différentes phases d'un procès, visite des lieux, explication du rôle de chaque acteur. Les parents sont ainsi moins impressionnés le jour du procès et comprennent mieux le sens de ce qui se déroule sous leurs yeux. Ensuite si les parents le souhaitent, nous les accompagnons durant le procès. Nous sommes à leur côté mais l'APEV n'a pas pour vocation à se porter partie civile, sauf dans des cas très exceptionnels.

Deuxième axe, la lutte contre les agresseurs sexuels

Dès 1991, nous avons donné la priorité à la lutte contre les agressions sexuelles et plus particulièrement contre la récidive. Nous ne pouvions admettre que des individus reconnus dangereux, connus de la Justice, puissent vivre sans aucune surveillance sous prétexte qu'ils avaient purgé leur peine. Beaucoup de nos enfants ont été assassinés par des récidivistes que la justice a laissé libres, libres de recommencer.

En 1993, nous écrivions :
« La lutte contre la récidive nécessite une politique globale de traitements des pédophiles. L'APEV a émis un certain nombre de propositions qui concourent à mettre en oeuvre une protection efficace de l'enfant contre toutes les agressions sexuelles.  La protection de l'enfant doit passer avant toute autre considération.»

A ce propos, je voudrais vous remercier tout particulièrement Monsieur Santini de nous avoir alors soutenus, d'avoir soutenu nos réflexions et nos propositions, car si maintenant ces mesures ne sont plus contestées par personne, elles n'étaient pas à l'époque, dans l'air du temps.

Réclamant un traitement approprié des pédophiles afin de diminuer les risques de récidive, nous avons été longtemps incompris, recevant même des lettres d'injures. Mais nous pensions que la meilleure façon de protéger les enfants était d'étudier leurs agresseurs, et de leur proposer des traitements, comme cela se faisait au Québec avec succès depuis de longues années ; traitement faisant l'objet d'expériences en France grâce à l'initiative de quelques psychiatres téméraires dont le Docteur Coutanceau, avec qui nous travaillons depuis de nombreuses années, nous l'entendrons cet après midi.

Longtemps, nous avons ainsi été pris pour de doux utopistes, pour des naïfs ; les professionnels étaient gentils avec nous, un peu condescendant ; ils devaient penser, ce sont des victimes, c'est le choc, ils ne savent pas ; nos propositions bousculaient beaucoup d'idées reçues.

Par exemple lorsque nous avons demandé le suivi et le traitement des agresseurs sexuels, ou l'interdiction à toutes personnes condamnées pour agressions sexuelles, d'exercer un métier en relation avec des enfants. Ou encore, en 1995, lorsque nous avons demandé la création d'un fichier d'empreintes génétiques comme cela existait déjà dans d'autres pays.

Unissant nos voix à celle d'autres associations, à force de nous répéter, de groupes de travail en commission, de colloques en émissions de télévision, nous avons enfin été entendus du législateur. Je voudrais saluer ici Monsieur Pierre Méhaignerie premier, Ministre de la Justice à nous recevoir, et à écouter la parole des victimes.

Mais, il a fallu le choc de l'affaire Dutroux en Belgique, et la mobilisation de tout le gouvernement en cette fin d'année 1996, pour aboutir en juin 1998 au vote de la loi sur « la prévention et la répression des agressions sexuelles sur les mineurs » qui intègre la presque totalité de nos propositions, dont le suivi socio-judiciaire post carcéral des personnes condamnées pour agressions sexuelles, la possibilité de traitement des pédophiles, et la création du fichier d'empreintes génétiques.

En 1997, partenaire de la Grande Cause Nationale sur la protection de l'enfance maltraitée, nous avons participé à de nombreuses manifestations. A cette occasion, voulant mettre l'accent sur la prévention, nous avons édité un petit marque page, rappelant les droits des enfants et donnant quelques règles élémentaires de sécurité. Ce signet, qui a reçu l'agrément du Ministère de l'Education Nationale, a été distribué auprès de plusieurs milliers d'enfants dans les écoles, accompagné d'un document que nous avions publié l'année précédente pour les éducateurs et les parents.

Troisième axe, la recherche des enfants disparus

Au sein de l'association, l'attente des parents dont un enfant a disparu était tout autre. Essentiellement tournée vers la recherche de leur enfant, elle mettait en relief leur crainte de l'oubli. La disparition de Marion a eu le retentissement que l'on connaît ; aussi après avoir ouvert un site Internet, nous avons décidé, en 1997, de diffuser à grande échelle des affiches de recherches des enfants disparus. Auparavant, nous avions fait diffuser quelques photos d'enfants disparus par l'intermédiaire d'une association canadienne de Montréal.

Ne voulant pas banaliser les disparitions d'enfants, et lasser le public par la multiplication des affiches, nos avis de recherche regroupent les photos de plusieurs enfants. Leur diffusion est faite dans certains lieux publics bien ciblés, dont les gares, les bureaux de postes, les aéroports, et auprès des professionnels, dans les commissariats de police et les gendarmeries. Cette année, nous avons passé un accord avec Aéroport de Paris et avec la RATP pour systématiser cet affichage.

Un grand pas a été franchi en mai 2000, grâce à la campagne nationale que l'afficheur Dauphin nous a permis de lancer pour la recherche de 9 enfants disparus, affichage de plus de 13.000 panneaux de 4m sur 3, partout en France. Cette diffusion a créé un véritable événement, tous les médias l'ont relayé très largement, en France et à l'étranger.

Si ces campagnes, malheureusement, n'ont pas permis de retrouver un enfant, elles ont contribué à la lutte contre l'oubli, et à relancer certaines enquêtes. Depuis de nombreuses émissions de télévision, consacrées à ce sujet, ont relayé nos messages et donné la parole aux parents.

Ces enfants peuvent être partout dans le monde, nous sommes maintenant en contact régulier avec la Gendarmerie Nationale, le Ministère de l'Intérieur, Interpol et avec de nombreuses associations de part le monde comme Child Focus en Belgique, «National Missing Persons Helpline » en Grande Bretagne, des représentants de ces deux associations sont présents, ici, aujourd'hui avec nous, je pense aussi à Réseaux Enfants Retour au Canada avec qui nous travaillons depuis 10 ans, et le National Center for Missing and Exploited Children aux Etats Unis. Et depuis le mois de mai dernier, l'APEV est membre de la Fédération Européenne pour les Enfants disparus et Exploités Sexuellement, réunissant 18 associations de 14 pays européens, dont le siège est à Bruxelles.

Quatrième axe, la défense du droit des victimes

Depuis les années 1980, les choses changent sous la pression des associations, associations de victimes, et surtout associations de défense et de protection de l'enfant : loi de juillet 1989, loi de février 1994, loi de juin 1998, et la loi de juin 2000. Mais comment ces lois sont-elles appliquées ? D'un coté, il y a la loi, et de l'autre la réalité, ... je dirais la triste réalité. Y a-t-il vraiment un manque de moyens pour faire appliquer les lois, ou plutôt un manque de volonté ? Car il ne suffit pas de faire des lois, il faut aussi changer les mentalités de ceux qui sont chargés de les appliquer.

Nous voulons faire prendre conscience aux pouvoirs publics, aux enquêteurs et aux magistrats, des difficultés auxquelles les familles sont confrontées dans leur vie de tous les jours et dans leurs relations avec l'institution judiciaire.

Au fil du temps, nous avons multiplié les propositions en direction des professionnels de la Justice et du législateur. Nous avons été auditionnés à plusieurs reprises par des commissions du Ministère de la Justice, par la commission des lois de l'Assemblée Nationale et par celle du Sénat, pour porter la parole des victimes.

La Chancellerie nous consulte maintenant régulièrement, et nous participons à des groupes de travail du Comité National d'Aide aux Victimes, le CNAV mis en place il y a deux ans.

La Gendarmerie Nationale a pris conscience qu'il fallait aller au-delà des enquêtes et établir avec les victimes des relations plus humaines. Depuis 1993, nous témoignons régulièrement des relations entre les victimes et les enquêteurs lors des stages de formation des enquêteurs de la Gendarmerie Nationale aux Centres de Fontainebleau et de Melun. Nous intervenons également au centre de formation de la Police à Gif sur Yvette, à l'Ecole Nationale de la Magistrature à Paris et à Bordeaux, et depuis quelques années, auprès des étudiants en victimologie dans les universités de Pau et de Lyon.

Je ne pourrais pas conclure sur nos actions passées sans aborder la loi sur la présomption d'innocence, loi dont nous avons combattu le projet pendant près de deux années, sans être entendus. Dans l'expression présomption d'innocence, les victimes n'entendent qu'un seul mot, innocence. Ce mot est mal choisi pour désigner celui que l'on pense être l'auteur des faits. Pour la victime qui souffre encore, ce n'est pas acceptable.

La loi de juin 2000 sur la présomption d'innocence est applicable depuis le début de cette année, soit 6 mois après son vote. Par contre, la loi sur « la lutte contre les agresseurs sexuels sur mineurs » votée en juin 1998, n'est toujours pas appliquées plus de 3 ans après. Pourquoi une telle différence ?

Je voudrais encore vous lire un extrait d'une lettre que j'ai reçu il y a quelques jours, d'un magistrat d'une cour d'appel de province : « Mes collègues et moi-même nous nous élevons contre les lourdeurs, les incohérences et les effets pervers de la loi de juin 2000 qui empêchent la justice et les enquêteurs de faire normalement leur travail. Ce système aboutit à l'impunité et au mépris des droits des victimes qui sont de plus en plus oubliés. »

Comment les victimes pourraient-elles accepter une telle loi ? Le législateur ne pourrait-il pas revenir sur certains points ?

2/ l'avenir

Par ce rapide tour d'horizon de nos actions, nous avons l'impression de ne pas avoir été inutiles.

Il est certainement très banal de le dire, mais il reste encore un long chemin à parcourir.

« Victime, ... de l'image à la réalité », comment les institutions voient les victimes, et quel est le regard des victimes sur la Justice. L'objectif que nous nous sommes fixé aujourd'hui est de réfléchir ensemble à la place de la victime dans la procédure judiciaire.

Sans reprendre toutes nos propositions, elles seront largement développées tout au long de la journée, je voudrais résumer nos principales demandes :

Pour que la mort de nos enfants ne soit pas inutile, nous attendons la mise en place de mesures concrètes pour assurer la sécurité et la protection des enfants, afin que plus aucun ne subisse ce que nos enfants ont subi. Aussi, nous demandons la mise en oeuvre effective des mesures prévues par la loi sur " la prévention et la répression des agressions sexuelles sur les mineurs " votée en juin 1998.

Nous demandons, l'imprescriptibilité des crimes de sang ; l'affaire des jeunes filles disparues de l'Yonne devrait faire réfléchir.

Nous demandons un juste équilibre des droits des délinquants et des victimes, dans toutes les phases de la procédure.

Nous demandons, une véritable information des victimes et des parties civiles, car malgré la loi de juin 2000 qui rend cette information obligatoire tous les 6 mois, combien de victimes ont reçu cette information depuis 1 an ? Et combien de juges d'instruction refusent encore de recevoir les victimes ?

Nous demandons la création d'une partie civile principale, réservée aux victimes ou à leur représentant, ayant des droits particuliers comme celui de pouvoir faire appel des décisions de cour d'assises, y compris des acquittements.

Nous demandons la gratuité de la justice pour les victimes et la simplification de la procédure d'indemnisation devant la CIVI,

Nous demandons, la réforme de l'article 122-1 sur l'irresponsabilité pénale, pour que l'auteur des faits soit désigné nommément, lors d'un procès, après un débat contradictoire.

Enfin, nous demandons, l'uniformisation des législations au sein de la communauté européenne, en particulier en ce qui concerne l'extradition automatique des criminels entre les états membres.

Pour conclure, je voudrais dire que les victimes, toutes les victimes, nous les parents dont l'enfant a été assassiné ou a disparu, mais aussi les enfants victimes, agressés, martyrisés, violés, les victimes d'attentats terroristes, les victimes d'accidents, les victimes de catastrophes naturelles ou d'accidents collectifs, toutes attendent de la justice plus d'écoute, plus de respect, plus d'humanité ; elles attendent de connaître la vérité, toute la vérité. En un mot les victimes attendent plus de Justice.

Aussi, je me tourne maintenant vers vous, Madame la Ministre, pour vous demander de ne pas oublier les victimes dans les futurs projets de loi, qu'elles soient vraiment écoutées et trouvent enfin la place qui leur est due.

 

D'avance, je vous en remercie.

 

Alain Boulay
Président de l'APEV

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

Deutsch

Assoziation A.P.E.V. / H.E.M.K.

Die Assoziation APEV / HEMK ( Hilfe für Eltern misshaandelter Kinder) ist eine französische staatliche Hilfsorganisation von Opfern, die anderen Opfern zu Hilfe kommen.

Diese Assoziation ist daher entstanden, dass Eltern ermordeter oder spurlos verschwundener Kinder das Bedürfnis empfanden, einander zu treffen. Im Laufe der Versammlungen ist den Eltern klar geworden, dass nicht alle Familien das Drama auf die gleiche Weise erlitten. Wenn gewisse Familien das Leiden so "gut" wie möglich - falls man das so sagen darf - überstanden, verlief die Sache bei anderen ganz umgekehrt.

Um da eingreifen zu können, wurde die APEV / HEMK im Juni 1991 gegründet. Diese Assoziation versucht es, dass Staatsorgane, Justizministerium, Untersuchungsbeamte sowie Richter sich der von den Familien getroffenen Schwierigkeiten klar werden. Die APEV / HEMK zählt heute beinahe hundert Familien, deren Kind ein Verbrechen erdulden musste. Die APEV / HEMK wurde von Opfern gegründet, und nur Eltern ermordeter oder spurlos verschwundener Kinder sind drin tätig.

Ihr Präsident heisst Alain BOULAY.

Deren Tätigkeiten sind folgende :

Hilfsaktionen zugunsten der betroffenen Familien

Ein direkter Kontakt zwischen Familien, die das gleiche Drama erlitten, ist wesentlich, und die APEV / HEMK bietet den Eltern die Möglichkeit, sich zu treffen, zu sprechen, einander zu helfen. Ziel der Assoziation ist es, die Familien in ihren Aktionen zu beraten und zu unterstützen, und nicht, sie zu vertreten.

Den Familien kann verschiedenerweise beigestanden werden. Möglich sind :

  • Versammlungen, wo die meiste Zeit die Eltern frei miteinandersprechen
  • Zusammentreffen mit Sprechthema, so z.B. trauern, um das Kind trauern, Trauma, Wissenschatspolizei, Reform des Schwurgerichts oder Gesetz über die Strafverfolgung der sexuellen Verbrecher ? in der Anwesenheit von Justizbeamten, Richtern, Anwälten, Psychologen oder Journalisten ?
  • Organisation von Informationstagungen über einen Schwurgerichtsprozess, mit der Teilnahme von Richtern, Anwälten und Psychologen
  • Begleitung und Unterstützung bei Schwurgerichtsprozessen
  • Gerichtliche Ratschläge, Verwaltungsberatungen
  • Teilnahme an Suchaktionen nach verschwundenen Kindern (Plakate, Internet ?)
  • Sachbearbeitung jedes einzelnen persönlichen Falls

Rechte der Opfer

Die APEV / HEMK fordert eine Gleichheit der Rechte zwischen Opfern und Straftätern, zwischen Privatkläger/Nebenkläger und Verteidigung, in allen Phasen der Prozedur.

Die Assoziation macht Vorschläge, die sie der Regierung und den betroffenen Ministerien vorweist, so z .B. 1992 die Begleitung und Überwachung der sexuellen Verbrecher nach der Haftstrafe, oder 1995 die Schaffung einer Datenbank mit genetischen Informationen. Bei der Ausarbeitung gewisser Gesetze wird sie vom Justizministerium um Rat gefragt : so war es 1993 der Fall für das Gesetz über "reelle lebenslängliche Gefangenschaft ", oder 1998 bei dem Gesetz, das Vorbeugung und Repression der sexuellen Übeltaten gegenüber Minderjährige verstärkte.

Schutzmassnahmen

Die Vorbeugungsmassnahmen betreffen fürs Wesentliche sexuelle Aggressionen und Entführungen.

Die APEV / HEMK unterstreicht, wie riskant gewisse Situationen sein können. Ohne die wichtige Rolle der Erwachsenen bei der Sicherheit der Kinder zu übersehen, muss den Kindern beigebracht werden, wie sie selber potentiell gefährliche Situationen unterscheiden und vermeiden können. Es geht darum, mit ihnen die Aggressionsgefahren zu besprechen, wie man die Unfallrisikos bespricht.

In dieser Perspektive hat es die APEV / HEMK vor :

  • in den Schulen Informationsprogramme zustandezubringen, in Zusammenarbeit mit den Schuldirektoren, den Elternverbänden und ausserschulischen Vortragsrednern
  • an Versammlungen für die Eltern teilzunehmen, um sie über die Vorbeugungsprogramme zu informieren, die die Schulelternverbände in die Schulen durchgesetzt haben
  • Gesetzentwürfe zu verfertigen, um gegen sexuelle Verbrecher und rückfällige Vorbestrafte zu kämpfen
  • Dokumente über Vorbeugungsmassnahmen herauszugeben (s. Website "meine Sicherheitsregeln")

Um die Erwatung der Opfer zu verstehen zu geben, schreitet die Assoziation in der Ecole Nationale de la Magistrature (staatliche hohe Schule für zukünftige Richter) ein, auch in Bildungszentren der staatlichen Polizei, ebenfalls in der Universität, im Rahmen der neuen Diplome über einne sogenannte "Opferkunde". Sie nimmt gleichfalls an vielen Kolloquien teil.

Die Préfecture des Départements Hauts-de-Seine hat die APEV / HEMK zu Wohltätigkeitsveranstaltung erklärt. 1997 war die APEV / HEMK eine der 16 Partnerassoziationen der "Grande Cause Nationale" (grosse staatliche Sache) für den Schutz der misshandelten Kinder. Sie ist Mitglied der COFRADE, die überprüft, ob und wie Frankreich die Internationale Convention der Kinderrechte anwendet und befolgt.

Die APEV / HEMK arbeitet in enger Zusammenarbeit mit den verschiedenen Mitgliedsassoziationen der INAVEM und mit zahlreichen anderen Assoziationen in Frankreich und im Ausland.

Die APEV / HEMK wird vom Justizministerium, von verschiedenen Städten und Gesellschaften und von mehreren bekannten Personen unterstützt.

A . P. E. V.
3 rue Edouard-Branly
92130 ISSY-les-MOULINEAUX
FRANCE
Tél.-fax 33 (0)1 46 48 35 94
E-mail:apev@apev.org

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

Finish

A.P.E.V.

“ Aide aux Parents d’Enfants Victimes ”, APEV (Apua lapsiuhrien vanhemmille -yhdistys), on ranskalainen yhdistys uhreille jaheidan lähimmäisilleen.

Yhdistys on syntynyt murhattujen tai kadonneiden lasten vanhempien tarpeesta tavata toisiaan. Tapamisten myötä vanhemmat ovat huomanneet, ettei perheiden tilanteet voivat olla hyvin erilaiset. Joidenkin perheiden toipuessa toiset sattavat voida erittäinkin huonosti.

Voidakseen toimia, APEV perustettiin vuonna 1991. Yhdistys yrittää kiinnittää viranomaisten, oikeusministeriön, rikostutkijoiden ja tuomareiden huomion vaikeuksiin, joita perheet jatkuvasti kohtavat. Yhdistyksemme APEV:n jäseninä on jo yli sata perhettä, joiden lapsi on murhattu tai kadoksissa. Yhdistys on uhrien perustama, ja sen aktiiviset jäsenet ovat yksinoman murhattujen tai

kadonneiden lasten vanhempia. Yhdistyksen puheenjohtajana toimii Alain Boulay.

Toimintasarat :

Perheiden avustus

Välitön puheyhteys saman tragedian kokeneiden perheiden välillä on ensisijaisen tärkeä, joten APEV tarjoaa uhrien vanhemmille tilaisuuden tavata toisiaan, keskustella sekä auttaa toisiaan. Yhdistyksen päätavoite on neuvoa ja tukea perheita, eikä toimia heidan puolestaan. Apu perheille saatta olla hyvinkin monimuotoista :

  • kokoukset, joiden pääasiallisena tarkoituksena on vapaa kommunikaatio perheiden kesken

  • teemakeskeiset tapaamiset keskeisita aiheista ; surutyö, lapsen surutyö, trauma, rikostutkimus, lakiuudistukset jne.

  • Näissä tapaamisissa eri alojen asiantuntijat ovat läsnä.

  • tilaisuudet, joissa perheille selitetään asiantuntijoiden avustuksella oikeudenkäynnin kulku

  • tuki perheille oikeudenkäynnin aikana

  • erilaiset neuvontapalvelut

  • apu kadonneiden lasten etsinnässä (internet, julisteiden levitys jne.)

  • eri tapausten yksilöllinen ja tapauskohtainen seuranta

Uhrien oikeusapu

L’APEV vaatii samoja oikeuksia uhreille ja syytetyille, asianomaisille ja puolustukselle, koko asiankäsittelyn ajan. Yhditys latii lakiesityksia, jotka se toimittaa hallitukselle tai asianomaiselle ministeriölle. Näiden aloitteiden ansiosta on perustettu esim. geneettisten tuntomerkkien tiedosta v. 1995 tai seksuaalirikollisten vankilatuomion jälkeinen jatkoseuranta, joka alullepantiin v. 1992.

Toisaalta lainsäätäjäelimet ovat usean otteeseen tiedustelleet yhdistyksen kantaa lakeja ladittaessa, esim. v. 1993 laatiessaan lakia

„todellisesta" elinkautisesta tai v. 1998 koskien alaikäisiin kohdistuvan seksualisenväkivallan ennaltaehkäisyä ja rangaistuksia.

Ennaltaehkäisy

Ennaltaehkäisevät toimenpiteet on kohdistettu erityisesti seksualiväkivaltatapauksiin ja kidnappauksiin. APEV haluaa kiinnittää huomiota riskitilanteisiin. Mitenkään aikuisten roolia lasten turvallisuuden suhteen vähättelemättä, APEV pitää ehdottoman tärkeänä opettaa lapset tunnistaman ja välttämään vaaratilanteita. Heidän kanssaan tulee keskustella väkivallasta, kuten keskustelemme

vaikkapa onnettomuuksista. Näinollen APEV :

  • kehittää tietopitoisia ohjelmia kouluille, yhdessä johtajaopettajien, oppilaiden vanhempien ja ulkopuolisten

  • asiantuntijoiden avustamana.

  • osallistuu oppilaiden vanhemmille suunnattuihin tiedotustilaisuuksiin, joissa käsitellään vanhempien aloitteesta

  • alullepantuja ennaltaehkäisevia opetusprojekteja

  • tekee lakiesityksiä, joiden kohteita ovat seksuaaliväkivallantekijät ja mahdolliset uusintarikokset

  • julkaisee ennaltaehkäisypainotteista opetusmaterialia (mm. Minun turvallisuussääntöni).

Yhdistys toimii myös osana tuomari- ja poliisi- ja kriminologikoulutusta tuodakseen julki uhrien odotukset, ja osallistuu lukuisiin seminaareihin.

APEV on virallisesti tunnustettu hyväntekeväisyysyhdistys ja yksi 16:sta yhdistyksestä, jotka vuonna 1997 osallistuivat aktiivisesti Ranskassa valtakunnalliseen lastensuojeluprojektiin. Yhdistys kuuluu myös COFRADE-järjestöön, joka Ranskassa valvoo kansainvälisen lasten ihmisoikeusjulistuksen noudattamista.

APEV toimii yhteistyössä useiden muiden väkivallanuhrien tukiyhdistysten ja näiden kattojärjestön INAVEM:in kanssa niin Ranskassa kuin ulkomaillakin.

APEVia tukevat Ranskan oikeusministeriö, kunnat, firmat sekä useat julkisuuden henkilöt.

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

Italiano

A.P.E.V.

(Aiuto alle famiglie di bambini vittime)

L'associazione di "aiuto alle famiglie di bambini vittime", l'A.P.E.V, e' un' associazione nazionale di vittime e di aiuto alle vittime.

L'associazione e' nata dal bisogno provato dai genitori di bambini assassinati o scomparsi di incontrarsi. Durante gli incontri i genitori si sono accorti che non tutto si svolgeva nello stesso modo per le famiglie. Se tutto andava per il meglio in alcuni casi, in altri non succedeva la stessa cosa.

Al fine di poter agire, l'A.P.E.V., e' stata creata nel giugno 1991. L'associazione cerca di far prendere coscienza ai poteri pubblici, al ministero della giustizia, agli inquirenti ed ai magistrati le difficolta' alle quali le famiglie si trovano confrontate.

L'A.P.E.V. raggrupa al giorno d'oggi un totale di quasi cento famiglie in il bambino e' stato vittima di un atto criminale. Creato dalle vittime, l'A.P.E.V. e' animato unicamente da genitori di bambini assassinati o scomparsi.

Il suo presidente e' Alain BOULAY.

 

L'AIUTO ALLE FAMIGLIE

Il contatto diretto tra famiglie che hanno vissuto lo stesso dramma e' primordiale. L'A.P.E.V. da la possibilita' ai genitori di incontrarsi, di parlasi e di aiutarsi.

L'obiettivo dell' associazione e' quello di consigliare le famiglie nello loro azioni e non di sostituirsi ad esse.

L'accompagnamento delle famiglie puo' prevedere diverse forme : Riunioni nelle quali la maggior parte del tempo e' dedicato al libero scambio tra genitori. Incontri a tema, per esempio il lutto, il lutto del bambino, il traumatisma, la polizia scientifica, la riforma della corte d'Assise o la legge sulla repressione degli aggressori sessuali? in presenza di professionisti della giustizia, magistrati, avvocati, psicologi, o giornalisti? Organizzazione di giornate di informazione sul processo d'Assise con la partecipazione di magistrati, avvocati o giornalisti.

Accompaganmento delle famiglie al momento del processo davanti alla corte d'Assise. Consiglidi ordine giuridico e amministrativo. Partecipazione alla ricerca di bambini scomparsi (internet, posters). Seguito personalizzato di ogni caso.

 

IL DIRITTO DELLE VITTIME

L'A.P.E.V. chiede l'ugualianza die diritti tra le vittime e i delinquenti, tra la parte civile e la difesa, in tutte le fasi della procedura. L'associazione elabora delle proposte che sottomette al governo, ed ai ministeri incaricati, come il seguito post-carcerale dei delinquenti sessuali nel 1992, o la creazione di uno schedario d' impronte genetiche del 1995.

L'associazione e' consultata dalla Cancelleria, al momento dell' elaborazione di alcune leggi come quelle sulla "perpetuita' reale" nel 1993, o quella rinforza la prevenzione o la repressione degli attacchi sessuali commessi sui minori nel 1998.

 

LA PREVENZIONE

Le azioni di prevenzione sono essenzialmente orientate verso la prevenzione delle aggressioni sessuali o dei rapimenti. L'A.P.E.V. voule mettere l' accento sulle situazioni a rischio senza dimenticare il ruolo importante de gli adulti per la sicurezza dei bambini, e' indispensabile insegnare ai bambini a detettare ed evitare le situazioni potenzialmente rischiose. Si tratta di abordare con il bambino il rischio di aggressione come si prende in considerazione il rischio di incidenti.

In questa prospettiva l'A.P.E.V: Intraprende dei programmi di informazione nelle scuolle, in collaborazione con i presidi, le associazioni dei genitorie degli interveneti esterni. Partecipa alle riunioni di informazione dei genitori dei bambini scolarizzati sui programmi di prevenzione attivati nelle scuolle in seguito alla domanda delle associazioni genitori. Fa delle proposte di legge rigurdanti la lotta contro gli aggressori sessuali ed i recidivi. Stampa documenti di prevenzione (es : le mie regole di sicurezza).

Al fine di far comprendere il traumatisma subito dalle vittime, l'associazione interviene alla Scuola Nazionale della Magistratura, nei centri di formazione della Gendarmeria Nazionale e della Polizia, ed all' interno delle universita' nel quadro dei nuovi diplomi di vittimologia. Partecipa a numerosi colloqui.

L'A.P.E.V. e' stata dichiarata associazione di volontariato grazie al permesso rilasciato dalla prefettura degli "Hauts de Seine". E' una delle 16 associzioni partenaires della grande causa nazionale 1997 per la protezione dell' infanzia maltrattata. E' membre del COFRADE che veglia all' applicazione e al rispetto da parte della Francia della Convenzione Internazionale dei diritti del bambino.

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

П . Р . Д . Ж .

« Помощь Родителям Детей Жертв Преступлений Ассоциация » ПРДЖ, это националъная ассоциация жертв и помощи жертвам.

Ассоциация возникла из необходимости встречаться друг с другом родителей, дети которых были убиты или исчезни. В результате этих встреч родители поняли, что в разных семьях всё происходило по-разному : в некоторых лучше, насколько это возможно в данных обстоятельствах, в других гораздо хуже.

Ассоциация «ПРДЖ» была создана в июне 1991-ого года. Ее цель, чтобы чиновники Министерства Юстиции и прокуратуры, следователи и оперативники осознали с какими трудностьями стакливаються семьи, потерявшие ребёнка.

В настоящее время Ассоциация объединяет более ста семей дети которых стали жертвами преступлений. Весь деятельность Ассоциации осуществляется членами семей, дети которых были убиты или пропали без вести.

Её Президентом является господин Алэн БУЛЭ.

Деятельность Ассоциации

Помощь семьям

Ассоциация даёт возможность семьям, пережившим одну и ту же трагедию, встречаться, разговаривать и помогать друг другу, что очень важно для них. Цель Ассоциации - консультировать и помогать семьям во всех их действиях, но не заменять их.

Помощь семьям может принимать разные формы :

  • собрания, большая часть из которых посвящена свободному общению между семьями ;

  • тематические встречи, например траур, траур по ребёнку, травматизм, научная полиция, реформа суда присяжных или закона о преследовании преступников на сексуальной почве … в присутствии профессионалов – следователей, адвокатов, психологов и журналистов ;

  • организация дней, посвященных судебному разбирательству в суде присяжных с участием следователей, адвокатов и психологов ;

  • помощь и поддержика семей во время судебнего разбирательства ;

  • административные и юридические консультации ;

  • участие в поисках исчезнувших детей (афиши, интернет) ;

  • индивидуальная помощь в каждом конкретном случае.

Права жертв

Ассоциация требует равных прав для жертв и преступников, для обвинения и защиты в течение всего следствия и судебного процесса.

Ассоциация разрабатывает и представляет в Правительство и соответствующие Министерства законодательные предложения такие как наблюдение за освобждёнными после заключения сексуальными предступниками в 1992, или создание генетической базы данных в 1995.

Ассоциация консультировала правительство во время разработки некоторых законов, например закона о «реальном пожизненном заключении» в 1993, или закона о предупреждении и наказании сексуальных предступлений, совершенных против несовершеннолетних в 1998.

Предупреждение преступлений


Эти действие направлены в основом на предупреждение сексуальной агрессии и похищений людей.

Ассоциация хочет акцентировать внимание на опасных ситуациях. Не отрицая важную роль взорслых в обеспечении безопасности детей, необходимо учить детей узнавать и избегать потенциально опасных ситуаций. Речь идёт о том, чтобы говорить с детьми о возможности агресии как мы говорим с ними о возможности несчастных случаев.

С этой целью Ассоциаця :

  • организует информационные программы в школах, в сотрудничестве с директорами, ассоциациями родителей с привлечением людей извне ;

  • принимает участие в информационных собраниях родителей посвященных программам по предупреждению преступлений и органицованных по просьбе ассоциаций родителей ;

  • вносит предложения по разработке законов против сексуальных преступлений и рецидивистов ;

  • выпускает документы по предупреждению преступлений (памятка «мои правила безопасности»).

Ассоциация работает при Национальной Школе Магистратуры, в центрах обучения Полиции и Жандармерии и в университетах с будущими молодыми специалистами, которые готовятся получить диплом по новой специальности – виктимологии. Ассоциация принимает участие во многих коллоквиумах.

Решением Префектуры департамента О-де-Сэн, Ассоциация была объявлена благотворительной. Она была одной из шестьнадцати ассоциациий, принявших участие в Национальном Движении 1997 года по защите детства. Она является членом «COFRADE » - ассоциации, которая следит за исполнением Международной Конвенции по правам детей.

Ассоциация работает в тесном контакте с другими ассоциациями по помощи жертвам преступлений, объединенным в организацию UNAVEM и многими другими ассоциациями во Франции и за рубежом.

Работу Ассоциации поддерживает Министерство Юстиции, многие муниципалитеты и предприятия, а также частные лица.

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

Marque page de sécurité

Un signet (marque page) est édité par l'APEV et diffusé dans des collèges et écoles primaire. Ce document a reçu l'agrément du ministère de l'Education Nationale.

 

Il résume des conseils de prudence pour les jeunes enfants, et quelques règles de sécurité.

Si vous souhaitez en recevoir pour les distribuer à des enfants, n'hésitez pas à nous écrire.

 

 

 

 

 

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

La campagne Dauphin mai 2000

Dauphin au service de la recherche
des enfants disparus

" Si cette affiche est partout, c'est que cet enfant peut être n'importe où".

Angelique     Aurore   

Cecile    Elisabeth

Jérome    Joffrey

Marion    Tatiana   

Yannis

 

Fort de sa position de N°1 de l'affichage grand format, et donc de sa capacité à s'adresser à tout le monde, partout en France, Dauphin a décidé de contribuer au soutien de cette cause dramatique mais insuffisamment prise en compte que sont les disparitions d'enfants.

En permettant à l'APEV (l'association Aideaux Parents d'Enfants Victimes), acteur majeur dans la recherche des enfants, d'afficher les avis de recherche d'enfants sur 9.800 panneaux grand format, Dauphin donne une dimension inédite aux affichettes habituellement disposées dans les points de passage public (commissariats, gares, aéroports...).

Pour l'APEV, le soutien de Dauphin est important. Ainsi, cette cause manque cruellement de moyens va voir son action décuplée grâce à la puissance de l'affichage. Parce que chaque information recueillie est un espoir supplémentaire pour les parents et peut les aider à retrouver leur enfant n'importe où en France. Parce que c'est aussi l'occasion, en marquant les esprits, de faire de la prévention auprès des parents et des enfants et d'éviter que de tels drames ne se renouvellent.

A l'origine, Dauphin souhaitait, dans une campagne à vocation citoyenne, prouver sa capacité à concerner tous les Fran&ccedit;ais sur tout le territoire.

Pour mettre en œuvre cette volonté, Enjoy Scher Lafarge a proposé à Dauphin de soutenir une association dont le besoin le plus crucial est d'être vue partout en France avec une forte émergence, en utilisant vis-à-vis du grand public la force de son support au bénéfice d'une cause utile.

C'est ainsi que dauphin signe son engagement sans équivoque :

" Si cette affiche est partout, c'est que cet enfant peut être n'importe où".

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

2001, les 10 ans de l'APEV

L'APEV, Aide aux Parents d'Enfants Victimes, est une association nationale de victimes et d'aide aux victimes. Elle regroupe plus de 100 familles dont un enfant a été assassiné ou a disparu.


10 ans

Il y a 10 ans, parents d'enfants assassinés, nous avons éprouvé le besoin de parler, puis de nous rencontrer et partager nos difficultés et nos émotions. Au fil de ces rencontres, nous nous sommes rendu compte que la justice n'était pas la même pour tous. Si tout se passait au mieux pour certains, d'autres étaient totalement ignorés par la Justice.

Pour faire entendre nos voix, nous avons alors décidé, en juin 1991, de nous regrouper au sein d'une association, l'APEV était née.

Depuis, de nombreux parents, pères et mères d'enfants assassinés et d'enfants disparus, nous ont rejoints, ajoutant leurs voix aux nôtres. Aujourd'hui l'APEV regroupe plus de 100 familles.

Au début, nous pensions principalement venir en aide aux parents d'enfants mineurs assassinés ou disparus. Mais très vite, nous avons reçu de nombreux appels de familles ayant perdu un enfant adolescent ou jeune adulte, totalement désemparées et se sentant terriblement seules. Découvrant avec stupeur le nombre de ces meurtres qui contrairement aux meurtres d'enfants ne font pas la une des médias, nous avons alors décidé d'ouvrir l'association à ces familles.

Par ailleurs, les familles d'enfants disparus, exprimant leur spécificité, nous ont fait élargir le champ même de nos actions. Nous avons alors diffusé des affiches de recherche principalement dans les gares et les bureaux de postes, et sur internet. Après quelques réticences au départ, ces affiches font maintenant partie du paysage des commissariats de police et des gendarmeries.

Par nos interventions directes auprès des pouvoirs publics, du Ministère de la Justice, des enquêteurs et des magistrats, nous avons contribué à la prise de conscience des difficultés auxquelles les familles sont confrontées dans leur vie de tous les jours et dans leurs relations avec l'institution judiciaire.

10 ans de réflexions, 10 ans de propositions ? En faisant le bilan de ces 10 dernières années, nous ne pouvons qu'être satisfaits de l'évolution constatée ; mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour qu'enfin les victimes retrouvent la place qui leur est due.

Alain Boulay
Président de l'APEV

" Ensemble, faisons en sorte que les enfants puissent vivre en toute sécurité, et que tous les moyens soient mis en œuvre pour éviter de nouveaux drames. "

Lire la suite... Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

Pour adhérer à l'APEV

Votre soutien nous est nécessaire et nous encourage.

Pour adhérer à l'APEV, imprimer et retourner ce formulaire à :

Association Aide aux Parents d’Enfants Victimes
3 rue Edouard Branly
92130 Issy-les-Moulineaux

en y joignant votre contribution.

Pour soutenir l'action de l’APEV, je fais un don de :

20 euros 50 euro 100 euro Autre . . . . . . . euro

Règlement par chèque à l'ordre de L’APEV.

Mme Mlle M.                        Date : ........................
Nom : ........................................................................................
Prénom : ....................................................................................
Adresse : ...................................................................................
..................................................................................................
Code Postal : ............................................................................
Ville : ........................................................................................
Pays : ........................................................................................

Téléphone : ...............................................................................
Télécopie : ................................................................................
E-mail : .....................................................................................

L'APEV a été déclarée Association de Bienfaisance par arrêté préfectoral des Hauts de Seine du 13 février 1997. A ce titre, elle est autorisée à recevoir des dons et des legs dans les conditions prévues aux articles 200 et 238 bis du Code Général des Impôts; c'est à dire que ses donateurs bénéficient d'avantages fiscaux similaires à ceux des associations reconnues d'utilité publique.

Un reçu fiscal vous sera adressé en début d'année.

Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 

Historique de l'Association

L'APEV, Aide aux Parents d'Enfants Victimes, est une association nationale de victimes et d'aide aux victimes. Elle regroupe plus de 100 familles dont un enfant a été assassiné ou a disparu.


10 ans

Il y a 10 ans, parents d'enfants assassinés, nous avons éprouvé le besoin de parler, puis de nous rencontrer et partager nos difficultés et nos émotions. Au fil de ces rencontres, nous nous sommes rendu compte que la justice n'était pas la même pour tous. Si tout se passait au mieux pour certains, d'autres étaient totalement ignorés par la Justice.

Pour faire entendre nos voix, nous avons alors décidé, en juin 1991, de nous regrouper au sein d'une association, l'APEV était née.

Depuis, de nombreux parents, pères et mères d'enfants assassinés et d'enfants disparus, nous ont rejoints, ajoutant leurs voix aux nôtres. Aujourd'hui l'APEV regroupe plus de 100 familles.

Au début, nous pensions principalement venir en aide aux parents d'enfants mineurs assassinés ou disparus. Mais très vite, nous avons reçu de nombreux appels de familles ayant perdu un enfant adolescent ou jeune adulte, totalement désemparées et se sentant terriblement seules. Découvrant avec stupeur le nombre de ces meurtres qui contrairement aux meurtres d'enfants ne font pas la une des médias, nous avons alors décidé d'ouvrir l'association à ces familles.

Par ailleurs, les familles d'enfants disparus, exprimant leur spécificité, nous ont fait élargir le champ même de nos actions. Nous avons alors diffusé des affiches de recherche principalement dans les gares et les bureaux de postes, et sur internet. Après quelques réticences au départ, ces affiches font maintenant partie du paysage des commissariats de police et des gendarmeries.

Par nos interventions directes auprès des pouvoirs publics, du Ministère de la Justice, des enquêteurs et des magistrats, nous avons contribué à la prise de conscience des difficultés auxquelles les familles sont confrontées dans leur vie de tous les jours et dans leurs relations avec l'institution judiciaire.

10 ans de réflexions, 10 ans de propositions ? En faisant le bilan de ces 10 dernières années, nous ne pouvons qu'être satisfaits de l'évolution constatée ; mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour qu'enfin les victimes retrouvent la place qui leur est due.

Alain Boulay
Président de l'APEV

" Ensemble, faisons en sorte que les enfants puissent vivre en toute sécurité, et que tous les moyens soient mis en œuvre pour éviter de nouveaux drames. "

Lire la suite... Page Spéciale pour impression   Envoyer cet Article à un ami  

 

 


Page Suivante


Aide aux Parents d'Enfants Victimes 3, rue Edouard Branly 92130 Issy-les-Moulineaux
Tel/Fax : 01-46-48-35-94 - e-mail : contact@apev.org
Sitemestre : Bertrand Gallot - Ce site a été construit avec NPDS,
logiciel sous GNU/GPL license. Design&intéation moonsize-bixis